Le Polisario réplique à un article du Wall Street Journal qui lui est défavorable

Des officiels de l’administration Trump cités dans un article du Wall Street Journal daté du 11 août « ont clairement fait savoir que Washington ne soutiendrait pas un plan visant à créer une nouvel État en Afrique ».
Un point de vue qui a causé l’ire du Polisario, qui en réplique avait dans un premier temps contesté, par l’intermédiaire de Sidi Mohamed Ammar, son représentant à New York, le fait que celle-ci soit en ligne avec la position officielle de Washington.
Le Front a par la suite mobilisé Mohamed Kamal Fadel, son représentant en Australie et Nouvelle Zélande et Joey Huddleston, un professeur assistant à la Seton Hall School of Diplomacy (New Jersey) connu pour ses positions pro-Polisario pour commettre une tribune libre le 19 août demandant à « laisser le peuple du Sahara s’exprimer ».
« L'affirmation selon laquelle un Sahara occidental indépendant serait probablement instable et offrirait une base à l'Etat islamique est une conjecture erronée », écrivent ses auteurs, arguant qu’une solution conçue hors de l’option référendaire pourrait « attiser les tensions » et mener à une reprise des « hostilités ».
Le Polisario, à travers ses porte-voix voient dans cet argument souvent avancé par Rabat, un épouvantail agité pour « faire peur ».
Yabiladi a relevé une certaine cacophonie entourant la publication de cette tribune non signée sur le Wall Street Journal. L’agence du Polisario (SPS) l’a d’abord attribuée à Mohamed Kamal Fadel qui l’a partagée sur Twitter avant que Joey Huddleston en réclame la copaternité, lui aussi à travers le réseau social. Ce que SPS puis l’agence officielle algérienne APS ont rapidement confirmé…