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19.12.2018 à 12 H 19 • Mis à jour le 19.12.2018 à 12 H 19
Par
Algérie

Le pouvoir d’Alger va annoncer le report de la présidentielle

Selon les informations de TSA, un conclave réunissant les ténors de l’Alliance présidentielle est prévu ce jour à la Zéralda. Ce rendez-vous est destiné a acter la tenue d’une conférence nationale, suivie d’une profonde refonte de la Constitution et d’un report de l’élection présidentielle jusqu’ici prévue en 2019, alors que la santé de Bouteflika est plus que jamais vacillante…

Les événements s’accélèrent sur la scène politique algérienne. Un sommet de l’Alliance présidentielle se tiendra ce mercredi 19 décembre à 15 heures à la résidence de la République de Zeralda, à l’ouest d’Alger, a appris le site TSA de source sûre. Moad Bouchareb, Ahmed Ouyahia, Amara Benyounes et Amar Ghoul se retrouvent pour discuter de manière officielle de l’initiative visant à reporter la présidentielle.


Le choix de Zeralda est très symbolique. Il signifie une première implication directe de la présidence de la République dans le processus politique en cours qui devrait déboucher sur la tenue d’une conférence nationale, suivie d’une profonde refonte de la Constitution et un report de l’élection présidentielle, explique TSA.


Le scénario du report du scrutin présidentiel d'avril 2019, évoqué par des ténors de l'alliance présidentielle (Amar Ghoul ) comme de l'opposition (Abderrazak Makri), est donc prêt d’être acté par l'entourage d'Abdelaziz Bouteflika.


Selon Maghreb Confidentiel, le clan présidentiel, conduit par ses frères Saïd et Abderrahim (dit Nacer), était bien à l'origine de ce « ballon-sonde » lancé dans la contrainte quelques semaines après avoir validé l'hypothèse d'un cinquième mandat.


Selon plusieurs sources concordantes de Maghreb Confidentiel, l'état de santé du raïs s'est sérieusement dégradé ces dernières semaines, au point qu'il semble, pour l'heure, inenvisageable qu'il dépose lui-même son dossier de candidature devant le Conseil constitutionnel, comme la loi l'exige. Par ailleurs, aucun candidat à même de succéder à Abdelaziz Bouteflika tout en offrant suffisamment de garanties de protection à son clan n'a émergé.


Mais, preuve que les « hommes du président » n'avaient pas totalement renoncé au cinquième mandat, un embryon d'équipe de campagne avait été installé récemment dans une villa de Ben Aknoun, précise la même source. La situation semble avoir donc évolué pour un autre scénario dont les contours sont encore incertains...

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