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06.04.2020 à 16 H 20 • Mis à jour le 06.04.2020 à 16 H 20 • Temps de lecture : 1 minutes
Par La rédaction

Chloroquine: Traiter tous les symptômes grippaux, la proposition du Pr. Chakib Laraqui qui séduit

C'est une proposition qui pourrait bien recueillir l'unanimité auprès des spécialistes de la profession. Le professeur Chakib Laraqui, pneumologue reconnu de la place, vient de proposer d'adopter systématiquement le traitement Chloroquine additionné à l’Azithromycine avec tout patient doté de symptômes grippaux (écoulement nasal, rhinite, etc) mais aussi son entourage. Cette mesure pourrait selon le spécialiste endiguer la pandémie du Covid-19.


Dans un échange audio avec d’autres médecins que Le Desk a pu écouter, le professeur Chakib Laraqui a affirmé qu’au « vu du risque vital que représente le virus pour tous, il faudrait comme la tuberculose, traiter le cas et systématiquement son entourage pour limiter la contagion », précise-t-il. Pour cela, le médecin s’interroge : « A-t-on vraiment besoin d’un bilan, avec un scanner et une recherche PCR qui coûtent trop cher et qui dépassent les moyens financiers du pays ? ».


Pour Chakib Laraqui, l’utilisation de la chloroquine et l’azithromycine engendre un moindre coût. « Quand on calcule le coût, ça ne dépasse pas les 100 dirhams pour un traitement d’une semaine jusqu’à 10 jours », fait-il savoir.


L’intéressé ajoute que le même procédé avait eu cours pour traiter la tuberculose, alors même que pour celle-ci la durée du traitement atteint les 6 mois. « Effectivement, Il y aurait des personnes qui pourraient traiter de façon abusive, mais peu importe. On le fait même pour la tuberculose alors que le traitement est dur », avance le professeur.


Un avis que partage le Dr. Othman Boumaalif qui avait salué dans une tribune pour Le Desk, l’usage extensif de la chloroquine.


« Ce que dit Pr. Laraqui a du sens, seulement et seulement si, on élargit le dépistage à l'ensemble des Marocains, si on le rend possible au niveau des structures de première ligne, c’est-à-dire les cabinets médicaux et centres de santé, si on perpétue les mesures barrière et si on impose le port des masques », explique-t-il. « Une démarche pareille pendant 6 à 9 mois serait salvatrice », assure-t-il.


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