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02.08.2016 à 16 H 08 • Mis à jour le 02.08.2016 à 16 H 08
Par
E-gov

Le Maroc recule dans l’indice de développement de l’e-gouvernement

26 février 2016. Le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, et le ministre chargé de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Mohamed Moubdii, au lancement officiel à Rabat du géoportail de localisation des services publics visant le rapprochement de l’Administration des citoyens. MAP
Le Maroc pointe à la 85ème place de l’indice de développement de l’e-gouvernement réalisé par l’ONU. Le pays perd trois places depuis 2014, mais arrive à faire bonne figure sur le volet de l’e-participation avec une honorable 17ème place.

La Division de l'administration publique et la gestion du développement (DPADM) et le Département des Nations unies pour les affaires économiques et sociales (DAES) viennent de publier l’indice de développement de l’e-gouvernement (EGDI). Ce rapport, élaboré tous les deux ans, classe 193 pays selon un certain nombre de critères. L’indice mesure, entre autres, l’utilisation des nouvelles technologies par les gouvernements et les administrations publiques pour fournir des services aux citoyens et le taux de disponibilité de ces services.


A ce niveau, c’est le Royaume-Uni qui reste champion imbattable, suivie du Japon et de l’Australie. Le Maroc, lui, pointe au 85ème rang mondial, soit une perte de trois places depuis le dernier classement. En 2014, le pays avait réalisé un saut de 38 places, l’une des meilleures performances cette année-là. Au niveau continental, le Maroc s’en sort plutôt bien – à la 4ème position- , mais il ne fait pas figure de leader, concurrencé par des nations telles que l’Ile Maurice, (52ème), et première au niveau africain. On retrouve aussi la Tunisie (72ème) et l’Afrique du Sud (76ème). Avec les Seychelles qui sont à la 86ème place, ces cinq pays sont, selon l’enquête, les seuls qui fournissent un effort estimable dans ce sens, le reste du continent végétant en bas de tableau.


L’e-participation sauve le Maroc

La Maroc a, par ailleurs, accueilli le DAES en 2015, comme sept autres pays pour des réunions consultatives sur le e-Gov dans le cadre des préparatifs de l’enquête 2016,. L’objectif de ces rencontres, selon les rédacteurs du rapport, était de « permettre une approche plus inclusive, ouverte et participative dans la conception de l'enquête 2016 ». Suite à quoi, une plate-forme en ligne a été mise à la disposition des Etats membres afin d’y insérer des recommandations ainsi que la méthodologie adoptée pour aboutir à ce résultat. La partie marocaine n’en a pas tiré grand chose, si ce n’est en matière d’e-participation.


Cet indice, est calculé comme un indice supplémentaire à l'enquête e-gouvernement. Il met essentiellement l’accent sur l'utilisation des services en ligne par le public et leurs capacités à faciliter la fourniture d'informations par les gouvernements aux citoyens. Sur ce volet, le royaume arrive à un meilleur niveau (17ème), et se glisse parmi le top 25 mondial qui comprend essentiellement des pays riches, comme les Etats-Unis ou Singapour.


Un résultat qui peut paraître, en somme, encourageant certes, mais l’essentiel du travail reste à faire. Si le rapport explique dans sa conclusion que cette mise à niveau peut contribuer à davantage de transparence, en parallèle, au Maroc, le contenu du projet de loi pour l’accès à l’information a été décevant à plusieurs niveau en raison de ses multiples restrictions.

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