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02.08.2016 à 16 H 37 • Mis à jour le 02.08.2016 à 16 H 37
Par
Crise politique

Toujours l’impasse en Espagne pour former un gouvernement

GERARD JULIEN / AFP
Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a mis en garde le pays mardi qu'il risquait de connaître ses troisièmes élections législatives en un an si l'opposition socialiste continuait à bloquer la formation d'un gouvernement.

Le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a déclaré mardi qu'il n'y aurait pas d'autre solution que de convoquer un troisième scrutin législatif en moins d'un an si les socialistes continuent à refuser de soutenir la formation d'un gouvernement conservateur minoritaire.


Deux fois vainqueur des élections, Mariano Rajoy est toujours incapable de former un gouvernement, faute de majorité absolue. Sur Twitter, il a insisté : « La responsabilité de former un gouvernement appartient à toutes les forces politiques. C'est urgent et je vais continuer à travailler pour ».



Mariano Rajoy, dont la formation, le Parti populaire (PP), est arrivée en tête des législatives des mois de décembre et de juin, sans atteindre la majorité absolue, s'exprimait à l'issue d'un entretien avec le dirigeant du Parti socialiste ouvrier (PSOE), Pedro Sanchez.


Pedro Sanchez a répété lors de cet entretien que son parti ne voterait pas la confiance à un gouvernement conservateur, quand bien même certains commentateurs spéculaient sur le fait que les socialistes pourraient choisir de s'abstenir pour éviter un nouveau scrutin.


« C'est aux partis de droite de parvenir à un accord entre eux, la gauche ne va pas soutenir la droite », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.


Mariano Rajoy, qui a accepté la semaine dernière de tenter de former un nouveau cabinet, a estimé peu après qu'il ne serait pas en mesure de former un gouvernement stable sans le soutien du PSOE, arrivé deuxième du scrutin, non seulement lors du vote d'investiture mais aussi sur ses grandes orientations politiques.


« Avec ce 'non', la situation demeure bloquée et cela nous conduit vers une troisième élection », a déclaré le chef du gouvernement devant la presse.

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