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19.10.2016 à 23 H 28 • Mis à jour le 19.10.2016 à 23 H 28
Par
Finance

Attijariwafa bank s’offre la petite Cogebanque rwandaise, une acquisition qui a force de symbole

Mohamed Kettani, PDG d’Attijariwafa Bank. La particularité de cette nouvelle acquisition par la filiale de la holding royale SNI qui vient s’ajouter à celles patiemment conclues en Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Gabon, Congo), tient avant tout dans sa localisation géographique. DAVID RODRIGUES / LE DESK
Attjariwafa bank vient de poser pied en Afrique de l’Est par le biais d’une participation majoritaire dans le capital de la Cogebanque au Rwanda. Une filiale qui s’ajoute à la Barclays Egypt récemment ajoutée à son escarcelle, confirmant ainsi ses velléités à conquérir des parts de marché en zone anglophone. Un marché dominé par des gros calibres sud-africains et nigérians notamment

Une nouvelle acquisition africaine d’Attijariwafa Bank vient d’être officialisée aujourd’hui avec le rachat de 76 % la rwandaise Cogebanque. Le protocole d’acquisition a été paraphé aujourd’hui à Kigali en marge de la visite royale, restera a remplir les conditions suspensives, la formalisation contractuelle de la transaction et l’obtention des autorisations réglementaires requises. De simples formalités en somme.



La particularité de cette nouvelle acquisition par la filiale de la holding royale SNI qui vient s’ajouter à celles patiemment conclues en Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Gabon, Congo), tient avant tout dans sa localisation géographique. Comme nous l’avait clairement signifié Ismail Douiri, directeur général à Attijariwafa bank, il y a quelques mois, la banque marocaine cherchait à se renforcer dans cette région dominée par les institutions financières sud-africaines notamment. « Une implantation en Afrique anglophone n’est pas loin du tout, cela dépend simplement des opportunités. Nous examinons en permanence les potentielles cibles, actuellement, nous avons dans notre portefeuille de recherche que des banques dans des zones anglophones », expliquait il à l’annonce des résultats annuels de 2015.



Une stratégie d'expansion prometteuse

Une stratégie d’expansion au-delà du pré-carré traditionnel prometteuse selon nombre d’analystes. Le premier jalon a été de dammer le pion à la banque émiratie, Emirates NBD, par la prise de contrôle de la très convoitée Barclays Egypt, il y a peine deux semaines. Plusieurs banquiers sont du voyage à Kigali : Othman Benjelloun (BMCE Bank of Africa), Mohamed Benchaâboun (BCP) ou encore Tariq Sijilmassi (CAM), mais c’est Mohamed Kettani qui a concrétisé un deal annoncé dont les termes n’ont cependant pas encore été dévoilés dans le détail. Une chose est certaine, au vu de sa taille au demeurant modeste, cette opération est à l’évidence moins imposante que celle conclue en Egypte : Attijariwafa bank a du débourser près de 400 millions de dollars pour ravir la filiale locale de la Barclays.


Si les données sur la petite banque rwandaise ne sont pas très précises et pas mises à jour, celle-ci dispose d’un effectif de 292 employés et d’un réseau de 23 agences, faisant d'elle la troisième institution financière du pays. Elle affiche au 31 décembre 2015, un produit net bancaire (PNB) de 166,1 millions de dirhams et un résultat net de 34,3 millions de dirhams.

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