S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
Newsroom
Le meilleur de l’actualité au fil des événements

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Découvrez l'offre de lancement du Desk

60 DH
1 mois
Découvrir les offres
19.10.2016 à 23 H 49 • Mis à jour le 19.10.2016 à 23 H 49
Par
Proche-Orient

Saâd Hariri prêt à soutenir le général Aoun pour la présidence du Liban

L'ancien Premier ministre libanais Saad Hariri a l'intention de soutenir la candidature de Michel Aoun à la présidence, vacante depuis deux ans et demi, dans le cadre d'un partage du pouvoir

L'ancien Premier ministre libanais Saad Hariri a l'intention de soutenir la candidature de Michel Aoun à la présidence, vacante depuis deux ans et demi, dans le cadre d'un partage du pouvoir, a-t-on appris de sources politiques.


En appuyant cet adversaire proche du Hezbollah, Hariri, qui a le soutien de l'Arabie saoudite, espère mettre fin à la paralysie politique et revenir aux affaires, ajoute-t-on.


On ignore pour le moment si le général Aoun sera en mesure de réunir les suffrages des deux tiers des députés nécessaires pour accéder à la présidence. Les élus doivent se prononcer le 31 octobre.


Ryad a relégué le Liban au second plan

Parmi ses adversaires, figure notamment le président du parlement, Nabih Berri, chef de file du Mouvement chiite Amal, proche lui aussi du Hezbollah. Le mouvement pro-iranien ne s'est pas encore prononcé sur la candidature de Michel Aoun.


L'offre d'Hariri était jusqu'ici impensable, mais les difficultés financières de Saudi Oger, son entreprise de BTP dont le siège se trouve en Arabie saoudite, menace son statut de personnalité la plus influente de la communauté sunnite.


La crise, due à la baisse des cours du pétrole qui a elle-même entraîné celle des dépenses publiques saoudiennes, s'est traduite par des licenciements au sein du Courant du futur dirigé par Hariri. Il serait en outre tombé en disgrâce à Ryad, où le Liban, terrain d'affrontement avec l'Iran, a été relégué au second plan par les conflits syrien et yéménite.


Deux sources politiques interrogées par Reuters ont confirmé ses intentions, mais elles ne font pas l'unanimité au sein de son parti, souligne une troisième.


Le « pacte national », accord non-écrit conclu en 1943, réserve la présidence à un maronite, le poste de chef du gouvernement à un sunnite et la présidence de la Chambre des députés à un chiite.


Avec Agences

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite