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10.05.2017 à 12 H 40 • Mis à jour le 10.05.2017 à 12 H 40
Par
Droits de l'Homme

Marocains expulsés d’Algérie : Trois cas de disparition devant un groupe de travail de l’ONU

Le président algérien Houari Boumedienne en discussion avec son ministre des Affaires étrangères, Abdelaziz Bouteflika. INA
Au cours de cette réunion, l'accent a été en effet mis sur les moyens offerts par le droit international aux victimes de ce genre de graves violations ainsi qu'aux ayants droit pour accéder à la justice et à une réparation des préjudices subis.

Trois cas de disparition survenus au moment de l'expulsion arbitraire des Marocains d'Algérie en 1975, ont été portés devant le groupe de travail de l'ONU sur les disparitions forcées ou involontaires (GTDFI) à Genève.


« Le troisième cas a été présenté cette semaine au GTDFI parallèlement à l'examen de la situation en l'Algérie par le Conseil des droits de l'Homme », a déclaré mardi à la MAP le président de l'Organisation marocaine des droits humains (OMDH), Boubker Largo.


Il a fait cette déclaration en marge d'un débat organisé en marge du 3ème cycle de l'Examen périodique universel (EPU) sur la question de « la réparation du préjudice d'un point de vue du droit pénal international », en présence d'experts venus d'Amérique, d'Europe et d'Afrique.


Images d'archives sur l'expulsion de 350 000 marocains d'Algérie en 1975.


Parmi les cas de disparition, il y a celui de Hasna K. qui avait à peine 12 ans au moment des faits. Elle se trouvait à la frontière, côté algérien, en compagnie de ses parents et de son frère jumeaux le 14 novembre 1975.


Une autre disparition répertoriée concerne Omar Z., né en Algérie en 1929. Il a été arrêté et emprisonné à Sidi Bel Abbes alors que sa famille a été expulsée. Ses proches n’ont jamais eu de nouvelles sur son sort.


Un sujet qui demeure d'actualité

Le dossier des violations subies par les Marocains déportés par les autorités algériennes reste toujours d’actualité, a estimé Largo, rappelant que l’OMDH œuvre en collaboration avec d'autres ONG afin de faire connaître cette tragédie et réclamer justice pour les familles victimes d’expulsion arbitraire.


Au cours de cette réunion, l'accent a été en effet mis sur les moyens offerts par le droit international aux victimes de ce genre de graves violations ainsi qu'aux ayants droit pour accéder à la justice et à une réparation des préjudices subis. « Il s'agit surtout de faire connaître la vérité et de déterminer les responsabilités », a relevé le président de l'OMDH qui réclame une indemnisation pour les familles concernées.


Ont pris part au débat Mohamed Hamzaoui, secrétaire général de l’Association des Marocains victimes d’expulsion arbitraire d’Algérie (AMVEAA), Rachelle Kouassi, chercheuse à l’Académie de Genève, Chongsi Ayeah Jaseph, directeur du Centre pour les droits humains et la promotion de la paix (Cameroun), et Yasmine Hasnaoui, responsable au sein de l’organisation américaine Global Ties.


Cette rencontre organisée au Palais des Nations a été modérée par Fatiha Saidi, ancienne députée bruxelloise et ancienne membre du Conseil de l’Europe.

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