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23.05.2017 à 21 H 40 • Mis à jour le 23.05.2017 à 21 H 40
Par
Gouvernance

El Otmani projette d’institutionnaliser la Commission nationale anti-corruption (CNAC)

Le chef du gouvernement, Saadeddine El Otmani lors des questions orales au Parlement le 23 mai 2017. AIC PRESS
Interpellé lors de son premier échange avec les parlementaires sur la problématique de la corruption, le chef du gouvernement a proposé d’instaurer des mécanismes concrets de gouvernance en la matière tout en défendant le bilan de Abdelilah Benkirane sur ce volet

Le Gouvernement envisage d'institutionnaliser la Commission nationale anti-corruption (CNAC) en tant que mécanisme de gouvernance visant à renforcer la transparence et la lutte contre la corruption, a indiqué, mardi à Rabat, le Chef du gouvernement, Saâdeddine El Otmani.


Répondant à une question sur la moralisation de la vie publique, présentée par des groupes de la majorité et de l'opposition à la Chambre des représentants, dans le cadre de la séance mensuelle consacrée à la politique générale du gouvernement, El Otmani a ajouté que la CNCA, qui s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption, lancée sous le mandat de son prédécesseur Abdelilah Benkirane dont il a loué le travail, sera chargée du suivi et de l'exécution des différentes orientations stratégiques, des mesures, des projets et des procédures susceptibles de renforcer la transparence, de lutter contre la corruption et de véhiculer les valeurs de moralisation et de transparence.


La Commission nationale aura également pour mission d'accompagner les différents secteurs concernés par la politique générale relative à la lutte contre la corruption, a-t-il expliqué, précisant qu'il sera procédé prochainement à l'adoption du projet de décret portant création de cette commission et des organes annexes.


Selon El Otmani, la mise en place de ce cadre institutionnel, qui regroupe, sous la présidence du Chef du gouvernement, les différentes autorités gouvernementales, les institutions et les instances concernées par la lutte contre la corruption, ainsi que les représentants de la société civile et du secteur privé, permettra outre le suivi des programmes, des procédures et des mesures visant la lutte contre la corruption, d'assurer la continuité en matière d’exécution de ces projets et d'en évaluer les niveaux de réalisation.

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