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27.05.2017 à 16 H 50 • Mis à jour le 28.05.2017 à 15 H 09
Par
Hirak

Al Hoceima : 40 personnes arrêtées, des manifs nocturnes, Zafzafi toujours en cavale

Des manifestants à Al Hoceima le 4 novembre. SEBASTIAN CASTELIER / LE DESK
Le procureur général du roi à Al-Hoceima avait annoncé plus tôt dans la journée l’arrestation de 20 personnes, les 26 et 27 mai 2017, pour de présumés crimes et délits portant notamment atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Au soir du 27, 40 personnes étaient arrêtées alors que plusieurs foyers de manifestations ont éclaté dans la région. Le leader du "Hirak", Nasser Zafzafi est lui toujours en cavale

Les associations des droits de l'Homme (AMDH et Observatoire du Nord) ont dénombré 28 arrestations dans les rangs du Hirak d'Al Hoceima durant la journée du 27 mai. Au soir, le dénombrement avait atteint une quarantaines de personnes selon plusieurs sources concordantes, alors que des manifestations ont éclaté dans divers points de la région.

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Certains détenus seraient des journalistes selon des sources locales :


Le procureur général du roi près la Cour d’appel d’Al-Hoceima avait annoncé plus tôt dans la journée l’arrestation de 20 personnes, les 26 et 27 mai 2017, pour de présumés crimes et délits portant atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et pour d’autres crimes de droit commun. Le leader du "Hirak", Nasser Zafzafi est lui toujours en cavale.



Un communiqué du procureur général précise que le ministère public avait chargé la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) de mener les investigations nécessaires pour déterminer les actes criminels présumés perpétrés par certains individus ou que ces derniers auraient incité à commettre.



Et d’ajouter que la saisine de l’enquête par la BNPJ dans cette affaire intervient suite à la notification du ministère public de présumés actes punis par le code pénal, et ce à la suite du décès regrettable de feu Mohcine Fikri, qui avait fait l’objet d’une enquête judiciaire et examiné par l’instance judiciaire compétente dans le cadre d’audiences publiques en première instance.


« Dans le souci d’éclairer l’opinion publique sans porter atteinte à la confidentialité de l’enquête, poursuit le communiqué, les éléments préliminaires de l’enquête montrent que les mis en cause auraient reçu des transferts d’argent et un appui logistique de l’étranger afin de mener des activités de propagande susceptibles de porter atteinte à l’intégrité du royaume et ébranler l’allégeance des citoyens à l’Etat marocain et aux institutions du peuple marocain, en plus de l’humiliation et l’hostilité à l’égard des symboles du Royaume dans des rassemblements publics, outre d’autres actes criminels », peut-on lire dans le communiqué.



Les éléments préliminaires de l’enquête, autorisée par le ministère public et menée sous sa supervision, « ont également permis de rassembler des preuves et indices sur l’implication présumée des personnes interpellées dans des crimes et délits touchant l’ordre public et la sécurité de fonctionnaires publics, matérialisés dans les actes criminels survenus dans les villes d’Al-Hoceima, Amzouren, et Beni Bouaich, qui ont occasionné des destructions, des incendies et d’autres actions criminelles », ajoute le communiqué.

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