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24.06.2017 à 23 H 52 • Mis à jour le 25.06.2017 à 04 H 47
Par
Diplomatie

Affaire Chaou : les Pays-Bas jugent la réaction marocaine « incompréhensible et inutile »

Said Chaou, lors d’une de ses interventions en faveur de la secession du Rif. Photo Facebook
La Haye a répondu à la décision de Rabat de rappeler son ambassadeur pour consultations. Dans une déclaration officielle, les Pays-Bas insistent pour développer des relations efficaces avec le Maroc mais « dans le respect de la règle de droit »

En réaction à l’annonce faite samedi par la diplomatie marocaine du rappel de son ambassadeur à La Haye pour consultations à Rabat en raison de la non coopération du gouvernement néerlandais à sa demande d'extrader l’ex-député Said Chaou, accusé de trafic de drogue, les ministères des Affaires étrangères, de la Sécurité et de la Justice ont répliqué par un communiqué conjoint diffusé par la presse.



Celui-ci rapporte que « les Pays-Bas demeurent engagés à maintenir et développer une coopération efficace avec le Maroc dans le respect des cadres juridiques internationaux et dans celui de la protection des individus par la règle de droit ». Et d’ajouter que « dans ce contexte, la déclaration marocaine est incompréhensible et inutile ».


Pour rappel, les tensions entre les Pays-Bas et le Maroc ont subitement émergé après un Facebook Live fleuve de Said Chaou, vendredi soir dans lequel il s'attaquait directement au pouvoir politique marocain, au PAM, et réitérait son séparatisme. Il encourageait ce faisant le Hirak dans la voie de la contestation pacifique (voir ci-dessous). 



Le quotidien De Volkskrant rapporte que des contacts ont eu lieu ces derniers jours entre les autorités marocaines et néerlandaises à propos de l’éventualité d’une extradition de Chaou, qui détient la double nationalité des deux pays.


Deux mandats d'arrêt internationaux ont été délivrés dans ce sens décrivant le suspect comme un membre d'une organisation criminelle depuis 2010 active dans le commerce international des drogues.


« Selon le Maroc, celui-ci serait impliqué dans le financement des manifestants dans la région du Rif (…) Il a vécu à Roosendaal quand il a été arrêté par les autorités néerlandaises en 2015, mais son lieu de résidence actuel demeure inconnu », précise le journal, se rapportant à des sources officielles bataves.


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