L’OCP maintient sa profitabilité notamment grâce à ses ventes africaines

Selon les résultats financiers au premier semestre du géant phosphatier OCP, l’Afrique représente 40 % des exportations marocaines d’engrais. Les exportations vers les pays du continent ont progressé de 44 % en un semestre. Une performance inédite, selon la communication du groupe.
Son chiffre d’affaires a progressé de 7 % par rapport au premier semestre 2016 pour s’établir à plus de 23 milliards de dirhams. Une performance commerciale jugée très positive dans un contexte de baisse tendancielle des prix sur le marché international. Les revenus de la roche ont ainsi progressé de 28 % et ceux des engrais de 17 %.
Une rentabilité meilleure que celle du secteur
La rentabilité de l’OCP reste toujours confortable. L’EBITDA s’établit à 5,9 milliards de dirhams, enregistrant une marge de 26 %, quelque peu inférieure à celle du premier semestre de 2016 qui affichait 27 %. Un tassement qui surperforme toutefois la moyenne de l’industrie qui plafonne à 20 %. Ce niveau de rentabilité a également été positivement impacté par une maîtrise des coûts de production (807 millions de dirhams d’économies sur les six premiers mois de l’année, soit le double des économies engrangées sur la même période de l’année 2016), des effets prix positifs pour les matières premières, le soufre et l’ammoniac, principaux intrants de sa production.
En terme de soutien à l’investissement, le groupe OCP a consenti une enveloppe de 7,4 milliards de dirhams depuis janvier 2017. Plusieurs projets industriels ont été finalisés notamment au sein du complexe de Jorf Lasfar (3e unité de production d’engrais JFC3, ligne de soufre, centrale électrique de Jorf, 2e ligne de séchage), et extension de l’unité de lavage du site de Khouribga.