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29.11.2017 à 16 H 53 • Mis à jour le 29.11.2017 à 17 H 01
Par
Diplomatie

Sommet UA-UE: pour Bourita, la « RASD » est « invisible »

Photo-op des ministres des affaires étrangères présents au Sommet UA-UE. Fait inédit Nasser Bourita et Mohamed Salem Ould Salek réunis. MAECI
Dans une interview accordée à l’agence espagnole EFE, Bourita estime que la présence du Polisario au Sommet UA-UE d’Abidjan « n’est pas un problème » car la délégation de la « RASD » est pour le Maroc « invisible », puisque « la RASD n'existe pas et n'existera jamais pour nous », a-t-il déclaré, prophétisant la poursuite d'un retrait inéluctable de sa reconnaissance

Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a affirmé lors d’une interview accordée à l’agence EFE que le Sommet UA-UE qui a débuté ce mercredi à Abidjan est le prélude à « un processus de retrait de la reconnaissance de la RASD », également présente au sommet.


« La tendance actuelle est que les pays ne reconnaissent pas la « RASD ». Vous souvenez-vous d’un quelconque pays qui l’a récemment reconnue ? Oui, je peux vous dire ceux qui la retirent, comme le Malawi. à partir de demain, il y en aura d'autres (...) et cela continuera comme ça », a déclaré Bourita.


Pour la première fois dans un conclave de ce type, Mohammed VI, siège dans la même salle que le chef du Polisario, Brahim Ghali, à la différence qu’un protocole particulier a été établi, le roi ayant été convié s’asseoir aux côtés du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, alors que les émissaires du Polisario ont rejoint les travées où les places étaient fixées par ordre alphabétique.


Bourita estime que cela « n’est pas un problème » car la délégation de la "RASD" est pour le Maroc « invisible », puisque « la RASD n'existe pas et n'existera jamais pour nous », a-t-il dit.


Il a insisté pour dire que le Maroc ne paraphera aucun document commun avec la « RASD ». « Il n’y a rien à signer ici, c'est juste des adoptions d'accords verbaux), sans aucune signature », a-t-il argumenté.


Malgré cette présence, Bourita a insisté dans l'interview que « le Maroc a pris une mesure offensive de ne jamais laisser la chaise vide », se référant à la politique antérieure du royaume d'être absent des forums où se trouvaient leurs ennemis.


« Nous ne devons jamais laisser les adversaires avancer leurs thèses, décider (...) le Maroc expliquera ses raisons et convaincra (les autres pays de l'UA) de sa position », a-t-il poursuivi.


Selon les termes de Bourita, l'Union africaine était pour la « RASD » une « terre dans laquelle ils se sentaient à l'aise. Ils pouvaient dire ce qu'ils voulaient et ils avaient un champ dans lequel ils s'exprimaient ».


C'est la raison pour laquelle il ajoute que le Maroc est revenu à l'Union africaine afin de ne pas laisser le Polisario continuer de commettre des « aberrations » en affirmant que le Sahara « est un Etat ». Maintenant « le combat est mené dans l'UA », malgré « la guerre menée par l'Algérie (chaperon de la « RASD ») ».


Au cours de cette réunion, Bourita, a expliqué que « ce qui compte pour le Maroc est l'agenda africain », et a rappelé comment le royaume « continue d'être l'un des partenaires européens les plus importants pour les questions de migration et de sécurité, de développement et de lutte contre le changement climatique pour l'Afrique ».

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