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08.06.2018 à 09 H 20 • Mis à jour le 08.06.2018 à 13 H 34
Par
Boycott

La boulette du PJD au sujet de la démission de Daoudi

Lahcen Daoudi (à gauche) lors d’une session parlementaire. AIC PRESS
Le PJD se rattrape probablement sur injonction du Palais au sujet de la démission annoncée du ministre des Affaires générales. La tournure du premier communiqué du parti laisserait entendre que celle-ci aurait pu faire l’objet de discussions au sein de ses instances, ce qui déroge aux règles constitutionnelles…

Dans un communiqué diffusé tard dans la nuit du 7 au 8 juin, le secrétaire général adjoint du PJD a publié une mise au point du parti pour manifestement rattraper une formulation malencontreuse de l’annonce chaotique de la démission de Lahcen Daoudi.


Ce qui est reproché au PJD, très certainement de la part du Cabinet royal, est que les prérogatives constitutionnelles n’ont pas été respectées dans la tournure du premier communiqué qui aurait pu laisser entendre que le départ du ministre des Affaires générales aurait pu faire l’objet de discussions au sein des instances du parti.


Or, il est aujourd’hui affirmé que Daoudi ne s’est pas présenté devant le Secrétariat général du PJD pour être entendu à ce sujet, que le parti n’a reçu aucune sollicitation formelle du ministre dans ce sens. Le Secrétariat général tente ainsi de corriger sa boulette en précisant qu’il a « appris son intention de démissionner et a salué cette décision courageuse », sans pour autant en débattre.


Le parti qui dirige la coalition gouvernementale a-t-il agi par simple ouï-dire ? Toujours est-il que pour s’amender, l’instance présidée par Saâdeddine El Otmani, par ailleurs chef du gouvernement a insisté pour dire que le PJD est « soucieux de respecter les institutions constitutionnelles et la Constitution » et qu’ainsi « la demande de Daoudi, qui n’a pas été présentée à ses membres, ne figurait pas à l’ordre du jour de la réunion et ne fait pas partie de ses attributions ».


L’article 47 de la Constitution dispose que « le Chef du Gouvernement peut demander au Roi de mettre fin aux fonctions d’un ou de plusieurs membres du gouvernement du fait de leur démission individuelle ou collective ».

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