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01.08.2018 à 16 H 10 • Mis à jour le 01.08.2018 à 17 H 51
Par
Sanction

Mohammed VI limoge Mohamed Boussaid, ministre des Finances

Mohamed Boussaid, ex-ministre de l’Economie et des Finances. MOHAMED DRISSI KAMILI / LE DESK
Dans un communiqué publié le 1er août, le Cabinet royal annonce que « conformément aux dispositions de l’article 47 de la Constitution, le roi Mohammed VI a décidé, après avoir consulté le chef du gouvernement, de mettre fin aux fonctions de Mohamed Boussaid », ministre de l’Economie et des Finances. Une sanction qui intervient quelques jours après son discours à la Nation

« En application des dispositions de l'Article 47 de la Constitution », le Roi Mohammed VI, après consultation du chef du gouvernement, a décidé de mettre fin aux fonctions de Mohamed Boussaid, en tant que ministre de l'Economie et des finances, indique un communiqué du Cabinet Royal.


Cette décision royale intervient « en application du principe de la reddition des comptes que Sa Majesté le Roi est soucieux d'appliquer à tous les responsables quels que soient leurs rangs ou leurs appartenances », indique la même source, sans pour autant livrer des explications précises sur cette sanction.


Elle fait notamment suite à la réunion tenue dimanche par le Souverain sur l’activation des mesures contenues dans le discours du Trône 2018, en présence du Chef du gouvernement et des ministres concernés par les principales questions abordées par le roi dans son allocution.


Dans son discours à la Nation, le Roi avait abordé les questions prioritaires dans les domaines économique et social. Le Souverain y a également indiqué les mesures qu’il convient d’adopter à l’effet de consolider la confiance au sein de la société et entre les différents acteurs politiques, économiques et syndicaux, et de réaliser la justice sociale et spatiale, en mobilisant toutes les ressources et énergies nationales.


Au cours de cette réunion, le Roi s'est adressé aux membres du gouvernement présents, en particulier, sur trois sujets de grande priorité. Il s’agit, d’une part, de la situation du système de soutien et de protection sociale qui nécessite un travail de restructuration globale  d’autre part, de l’accélération de la réforme du cadre de l’investissement et de l’accompagnement des entreprises, notamment en vue de créer davantage d'emplois  et enfin, de l’élaboration du plan d'action à l’horizon 2025 dans le domaine de l'eau.


Mohammed VI a également mis l'accent sur les mesures intermédiaires à mettre en place dès la rentrée prochaine. Ces mesures, indiquées dans le Discours du Trône, concernent en particulier le soutien à la scolarisation, le lancement de la troisième phase de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) et le redressement des dysfonctionnements du système RAMED.


Le Roi a donné à cette occasion ses orientations aux ministres concernés, soulignant la nécessité d'une coordination et d'une synergie totale dans l’action des différents intervenants, et insistant sur le besoin d’adopter une approche participative et de se concentrer sur la réalisation des objectifs, parce que les citoyens attendent du travail tenace et des résultats tangibles. Il a par ailleurs souligné « sa détermination à suivre personnellement l’état d’avancement de ces chantiers », indiquait à l’issue de la réunion le Cabinet royal.


Le Souverain a également insisté sur la nécessité d'adopter une nouvelle méthode de travail basée sur l’accélération du rythme des réalisations et sur le sérieux et l'engagement dans l’action, avec des rendez-vous périodiques pour la présentation des réalisations tangibles et, le cas échéant, des éventuelles contraintes qu’il conviendrait de surmonter, ajoutait la même source.


Cette réunion s'est déroulée en présence du Chef du Gouvernement, Saâdeddine El Othmani, - du ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme, Mustapha Ramid, - du ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit, - du désormais ex- ministre de l'Economie et des finances, Mohamed Boussaid, - du ministre de l'agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch, - du ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Saïd Amzazi, - du ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy, - du ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, Abdelkader Amara, - du ministre de la Santé, Anass Doukkali, - du ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rebbah, et - de la ministre de la Famille, de la Solidarité, de l’Egalité et du Développement social Bassima El Hakkaoui.

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