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26.08.2018 à 17 H 03 • Mis à jour le 26.08.2018 à 17 H 31
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Polémique

Hirak: Mustapha Ramid réplique sur Facebook aux accusations télévisées de Mohamed Ziane

Mustapha Ramid, ministre d’Etat en charge des droits de l’Homme. MAP
Le ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme est monté au créneau sur Facebook pour défendre la majorité gouvernementale, tout en pointant du doigt ceux ayant accusé les militants du Hirak de séparatisme. Une réplique aux propos accusateurs tenus par le bâtonnier Mohamed Ziane qui l’a chargé sur les ondes de France 24 à ce propos

Mustapha Ramid, ministre d’Etat chargé des droits de l’homme a répondu récemment aux propos proférés le 23 août par l’avocat Mohamed Ziane sur France 24, l’accusant d’être le principal responsable des arrestations et des condamnations des détenus du Hirak d’Al Hoceima.




Dans un post publié ce dimanche sur Facebook, Ramid revient sur cette polémique et explique que la majorité gouvernementale n’a jamais directement accusé les militants d’Al Hoceima de « trahison et de complot ». Dans la mesure, selon lui, où le communiqué publié le 14 mai 2017, ne parle pas à proprement dit de trahison et n’accuse personne.



Le document, publié par les soins de celui qui était à l’époque ministre de la justice, appelle plutôt au calme tout en rappelant les projets ayant été lancés par le gouvernement en vue d’améliorer la situation économique et social de la région du nord, et plus précisément de la province d’Al Hoceima.


Selon Ramid, ceux qui auraient pu accuser les militants de trahison et de complot sont plutôt certains membres de la majorité gouvernementale ayant donné des déclarations aux chaînes nationales et qui étaient, selon le ministre, en faute.



En effet, lors de la réunion au domicile du chef du gouvernement Saâdeddine El Otmani ayant précédé la publication du communiqué controversé, parmi les présents figuraient selon nos sources, Abdelouafi Laftit, en tant que ministre de l’Intérieur, Khalid Naciri (PPS), Said Ameskane (MP), Mohamed Sajid (UC), Driss Lachgar (USFP), et enfin Lahcen Daoudi (PJD).


Certains ayant pris la parole au micro d’Al Aoula, dont notamment Khalid Naciri et El Otmani, sont ceux ayant porté des accusations à l’encontre des militants du Hirak, les accusant de « séparatisme et de préparation de complot ». Alors que les autres intervenants qui représentaient l’USFP, le RNI et le MP se sont contentés d’appeler au calme, « de peur que l’unité nationale ne soit malmenée ».

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