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22.07.2019 à 14 H 45 • Mis à jour le 22.07.2019 à 14 H 45
Par
Syrie

Idlib sous les bombes, un émissaire du pape chez Bachar

À Idlib. Au moins 18 personnes, dont sept enfants, ont péri dimanche dans les raids aériens des forces syriennes et russes sur le nord-ouest de la Syrie, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). /Photo prise le 16 juillet 2019/REUTERS/White Helmets SOCIAL MEDIA
La région d'Idlib, dernier gros bastion des insurgés en Syrie, subit depuis des semaines une offensive de l'armée syrienne et de ses alliés

Vingt personnes, au moins, ont péri lundi en Syrie lors d'attaques aériennes attribuées aux forces de Damas qui ont touché un marché fréquenté et plusieurs zones résidentielles à Maarat al Noumane, une localité située dans le sud de la province d'Idlib, a-t-on appris auprès de secouristes et d'habitants.


Cette attaque est intervenue au lendemain de raids gouvernementaux qui ont fait au moins 18 morts dans la même province.


« Des corps jonchent les rues. Puisse Dieu nous venger de Poutine et de Bachar al Assad pour leurs crimes », a réagi Abdoul Rahmane al Yasser, un secouriste appartenant à la défense civile de la province.


Les attaques aériennes commises contre des marchés et des zones résidentielles sont de plus en plus fréquentes depuis le lancement en avril d'une campagne menée par les forces syriennes et leur allié russe, qui a déjà fait des centaines de morts parmi les civils.


Cette offensive n'a pour l'heure pas produit les effets escomptés dans cette zone où des djihadistes combattent au côté de rebelles soutenus par la Turquie pour défendre le dernier bastion des insurgés.


La Russie et l'armée syrienne démentent viser de façon aveugle les zones civiles avec des munitions à fragmentation et des bombes incendiaires.


Moscou assure que les forces pro-gouvernementales ne font que repousser des offensives terroristes de combattants du groupe djihadiste Al Qaïda et accuse les rebelles de rompre le cessez-le-feu conclu l'an dernier entre la Russie et la Turquie.


« C'est à notre voisin russe que revient la responsabilité de faire cesser les attaques du régime à Idlib », a réagi le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu à la chaîne de télévision TGRT Haber.


Il est également revenu sur la situation dans les zones tenues par les combattants des milices YPG dans le nord de la Syrie et rappelé qu'Ankara exigeait l'instauration d'une zone de sécurité et que l'armée turque interviendrait si ses demandes n'étaient pas suivies d'effet.


« Si la zone de sécurité n'est pas instaurée et que notre pays continue d'être menacé, nous lancerons une opération à l'est de l'Euphrate », a-t-il prévenu.


Un émissaire du pape François a rencontré lundi le président syrien Bachar al Assad et lui a fait part des inquiétudes du souverain pontife concernant la situation humanitaire dans le nord-ouest de la Syrie, a déclaré un porte-parole du Vatican.


Le cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson a remis au chef de l'Etat syrien une lettre dans laquelle le pape fait part de sa « profonde inquiétude » sur la situation en Syrie, notamment pour la population civile de la province d'Idlib, dans le nord-ouest du pays.

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