Fnideq: 50 ha de pins d’Alep et de chênes-lièges ravagés par le feu
L’incendie de forêt déclaré ce week-end à Fnideq, obligeant même les forces armées à intervenir face aux flammes n’a toujours pas été maitrisé, selon des témoins présents consultés par Le Desk.
Une importante colonne de fumée parfaitement visible depuis toute la côte (depuis Kabila sur la photo) a perduré jusqu’au bout de la nuit.
L'incendie s'est déclaré tard dans la nuit de samedi, et s'est poursuivi jusqu’à dimanche soir. Son origine n’a pas encore été déterminée.
Dans l'après-midi, d’importants efforts ont été consacrés à la lutte contre les flammes dans la forêt Haouz Malaliyine située dans la commune de Aaliyine (préfecture de M'diq-Fnideq).
Trois avions Canadairs des Forces armées royales (FAR), sept camions-citernes de la Protection civile et trois véhicules d'intervention des services des eaux et forêts et de la lutte contre la désertification ont été mobilisés pour venir à bout du feu qui s'est déclenché dans une zone difficile d'accès, alors que les conditions météorologiques n’ont pas aidé, les températures atteignant 38 à 40°C et des vents récurrents dans la région, ce qui a rendu difficile son extinction.
Par ailleurs, des centaines d'éléments de la protection civile, des eaux et forêts et la lutte contre la désertification, des FAR et de la promotion nationale ont été également mobilisés pour circonscrire les flammes, et ce sous la supervision des autorités préfectorales.
Selon les premières estimations, cet incendie a ravagé environ 50 hectares de couvert forestier comprenant principalement des arbres de pin d'Alep, de chêne-liège et des essences secondaires.
Les stations balnéaires de M’diq et Fnideq n’ont pas été menacées, les flammes étant éloignées des centres urbains, mais la zone a été bouclée afin d'éviter tout risque de propagation du feu.