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18.10.2023 à 17 H 29 • Mis à jour le 18.10.2023 à 17 H 32
Par
Hamas-Israël

Hôpital de Gaza bombardé: Washington penche pour la version israélienne

Des Palestiniens blessés attendent d’être soignés à l’hôpital al-Shifa, dans la ville de Gaza, dans le centre de la bande de Gaza, après leur arrivée de l’hôpital al-Ahli à la suite d’une explosion, le mardi 17 octobre 2023. Crédit: Abed Khaled/ AP
Le bombardement de l'hôpital Ahli Arab, à Gaza, mardi 17 octobre, qui a fait entre 200 et 500 morts, selon les diverses estimations, serait dû à une roquette tirée par le Jihad islamique depuis la bande de Gaza, selon Israël. Le projectile serait, selon Tsahal tombé par accident sur l'infrastructure. Des analyses américaines confortent cette thèse

Les responsables américains affirment disposer de plusieurs sources de renseignements – y compris des données satellitaires infrarouges – indiquant que l’explosion meurtrière survenue mardi dans un hôpital de Gaza a été provoquée par des combattants palestiniens, rapporte le New York Times.


Les renseignements comprennent des données satellitaires et d’autres données infrarouges montrant le lancement d’une roquette ou d’un missile depuis des positions de combattants palestiniens à Gaza. Washington a utilisé pour ce faire un système d’alerte qui avait déjà servi pour prouver qu’un avion de Malaysia Airlines avait été abattu par les forces russes au-dessus de l’Ukraine en 2014.


Les agences de renseignement américaines ont également analysé une vidéo open source du lancement montrant qu'il ne provenait pas de positions militaires israéliennes, ont indiqué les responsables, cités par le New York Times.


Des communications du Hamas interceptées

Des responsables israéliens ont déclaré que les agences de renseignement américaines avaient intercepté des communications entre des membres du Hamas, indiquant que la roquette avait été tirée à leurs côtés. Les responsables israéliens ont déclaré que la roquette avait été tirée par le Jihad islamique palestinien, un groupe aligné sur le Hamas.


L'armée israélienne a publié un message audio, censé être une conversation entre deux membres du Hamas, dans lequel on comprend qu'il s'agit d'une roquette du Jihad islamique.


Le constat n’est cependant pas définitif, l'analyse étant préliminaire et la collecte et l’analyse des preuves toujours en cours. Toujours est-il que les preuves recueillies jusqu’à présent réfutent les affirmations selon lesquelles les forces israéliennes étaient responsables de l’explosion et étaient suffisamment solides pour que le président Biden fasse des commentaires soutenant la version israélienne des événements.

 

« D’après ce que j’ai vu, il semble que cela ait été fait par l’autre partie, pas par vous », a déclaré Biden au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.


De son côté, le mouvement islamiste palestinien dénonce des accusations « fausses et sans fondement ». « L’ennemi sioniste tente, par la fabrication de mensonges, de se soustraire à sa responsabilité dans le massacre brutal qu’il a commis en bombardant l’hôpital », a-t-il déclaré.


Un haut responsable du ministère de la Défense, cité par le New York Times a déclaré, sur la base des données de lancement collectées par des capteurs infrarouges, que les États-Unis étaient « assez confiants » que la frappe ne provenait pas des forces israéliennes.


Dans un communiqué diffusé le 17 octobre au soir par le ministère des Affaires étrangères, le Maroc condamnait fermement le bombardement par « les forces israéliennes d'un hôpital à Gaza ». Côté israélien, Tsahal avait très tôt annoncé avoir analysé ses systèmes et conclu qu'un barrage de roquettes tiré vers Israël est passé à proximité de l'hôpital quand il a été touché, rejetant la faute sur le Hamas.

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