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04.02.2025 à 23 H 06 • Mis à jour le 04.02.2025 à 23 H 06
Par
Exécutif

Indicateurs économiques : l’exposé d’Akhannouch à la Chambre des conseillers

Aziz Akhannouch à la Chambre des conseillers, le 4 février 2024. Crédit: Chefferie du gouvernement
Le chef du gouvernement s’est exprimé ce 4 février lors d’une séance consacrée aux questions orales mensuelles sur la politique générale, sous le thème « Les indicateurs économiques et financiers et le renforcement de la place du Royaume à l'international ». L’essentiel de son intervention

Le gouvernement veille à contribuer à l'édification du « Maroc de l'avenir » et à préparer les conditions appropriées pour la mise en œuvre des grands choix nationaux, a indiqué, mardi à la Chambre des conseillers, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.


Intervenant lors d'une séance consacrée aux questions orales mensuelles sur la politique générale, sous le thème « Les indicateurs économiques et financiers et le renforcement de la place du Royaume à l'international », Akhannouch a souligné que ces ambitions légitimes émanent de la vision royale en faveur d'un cadre de développement de l'avenir de notre pays.


Cette vision royale singulière a constitué un catalyseur pour aboutir à un modèle économique émergent et édifier des relations solides avec le monde pour consacrer la place du Maroc sur le plan régional et continental, a-t-il affirmé, notant que depuis le début du troisième millénaire, le Souverain mène une épopée nationale marquée du sceau de l'édification et du progrès, durant laquelle le Maroc a accompli des réalisations majeures et a renforcé son processus de développement.


Et de soutenir que cette dynamique menée sous l'impulsion du Roi a contribué à la définition des contours du développement que connait le Royaume, selon trois principaux piliers.


Le premier pilier, a-t-il poursuivi, réside dans la réussite du Maroc à consolider le choix social, à travers la révision du modèle de ses politiques sociales, en tant que mécanisme de consécration de la confiance et d'un climat social sain, ce qui a permis aux secteurs sociaux de faire preuve de davantage de responsabilités et d'efficacité dans l'accompagnement des évolutions de la société.


Le deuxième pilier consiste, quant à lui, à relever les défis de maintien des équilibres économiques, à travers la mise en place d'une batterie d'initiatives structurelles ayant eu un impact direct sur l'amélioration du rendement de l'économie nationale et le renforcement de sa résilience face aux risques conjoncturels, a noté Akhannouch, ajoutant que le troisième pilier porte sur l'approfondissement de l'intégration internationale du Maroc et son ouverture croissante sur son environnement régional.


Ces acquis engrangés par le Maroc sont porteurs d'espoir, a-t-il dit, rappelant, à cet égard, que le Roi Mohammed VI avait souligné dans son discours du Trône de l'année dernière que « les défis auxquels est confronté notre pays nous commandent de redoubler d’efforts et de vigilance, de concevoir des solutions innovantes, de subordonner les modèles de gestion aux règles de bonne gouvernance ».


Et de conclure en réaffirmant l'engagement du gouvernement, conformément aux Hautes Orientations Royales, à poursuivre son action et à redoubler d'efforts pour être à la hauteur des aspirations à l'échelle nationale et à mettre en place des plans qui contribuent au développement global du pays de manière juste et équitable.


Des budgets-programmes ambitieux

Le gouvernement a veillé, dès le début de son mandat, à adopter une génération ambitieuse de budgets-programmes, selon des approches intégrées basées sur la logique des résultats, a affirmé, mardi à la Chambre des conseillers, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.


Lors d'une séance consacrée aux questions orales mensuelles sur la politique générale, sous le thème « Les indicateurs économiques et financiers et le renforcement de la place du Royaume à l'international », Akhannouch a souligné que ce souci émane de la prise de conscience du gouvernement de l'importance de consolider la gouvernance financière et ses effets socio-économiques, selon une approche tenant en compte l'amélioration de l'efficacité de la gestion budgétaire et assurant davantage de transparence au système des finances publiques.


Les résultats ont été tangibles dans la mise en œuvre de projets structurés, à leur tête le chantier de généralisation de la protection sociale, ayant bénéficié d'une révision gouvernementale approfondie des différents programmes d'aide sociale antérieurs marqués par l'hétérogénéité, notamment à travers la mutualisation des ressources allouées et leur réorientation de manière rationnelle, ainsi que la réhabilitation du système de ciblage social pour les familles concernées, a-t-il relevé.


Il a ainsi souligné que cette nouvelle voie de l'action sociale illustrant la crédibilité des engagements gouvernementaux, prendra forme à travers l'institutionnalisation des mécanismes de dialogue social, dont les différentes phases ont abouti à soutenir la classe ouvrière et à préserver son pouvoir d'achat, à travers des allocations financières dépassant 45 milliards de dirhams.


Selon Akhannouch, la gouvernance consacrée par l'action gouvernementale a eu un impact significatif sur la réhabilitation des secteurs de l'éducation, de la formation et de la santé, que ce soit à travers l'augmentation progressive de leurs budgets, ou bien à travers leur restructuration selon des plans visant à améliorer la qualité de la formation et des services hospitaliers, de manière à garantir la justice spatiale.


La même vision gouvernementale, a-t-il poursuivi, a prouvé son efficacité en ce qui concerne les secteurs stratégiques, devenus un facteur clé de la réussite de l'économie nationale et un pilier de ses différentes transformations, ce qui lui donneront davantage de flexibilité, de compétitivité et de durabilité, notamment en matière de sécurité hydrique et alimentaire et d’industrie nationale.


« Aujourd'hui, nous avons le droit de saluer cette transformation et d'annoncer devant votre Chambre que les efforts déployés ont été couronnés de succès et ont donné les résultats escomptés, contribuant ainsi à favoriser la réponse du gouvernement aux attentes de cette étape et la définition précise de ses choix », s'est félicité le Chef du gouvernement.


D'autre part, Akhannouch a souligné que le thème de cette séance relatif à la consécration de l'image positive du Royaume, nécessite de créer les conditions appropriées pour moderniser le système de gestion et renforcer ses approches institutionnelles, notant que le fait de propulser le modèle marocain en matière de gouvernance institutionnelle vers un niveau supérieur, a été et restera le cœur battant de l'action gouvernementale, en vue d'améliorer l'efficacité des interventions publiques et d'accompagner les réformes lancées.


« Il ne suffit pas aujourd'hui de se doter seulement de projets et programmes sectoriels prometteurs, mais il est aussi urgent de mettre en place une nouvelle approche organisationnelle, fondée sur des mécanismes efficients pour faire le suivi des chantiers ouverts, tout en assurant leur d'achèvement », a-t-il fait remarquer, ajoutant que, compte tenu du caractère horizontal des différents politiques et programmes sectoriels, le gouvernement s'emploie à consolider les principes du travail participatif et à assurer l'intégration de toutes ses interventions. Il a également mis en avant l'engagement du gouvernement en faveur de l'institutionnalisation des mécanismes de pilotage et de suivi, de manière à mobiliser l'intelligence nationale et à créer des ponts de convergence entre les différents secteurs, ajoutant qu'un nouveau souffle a été donné à plusieurs comités intersectoriels pour diversifier leurs méthodes de travail conformément aux spécificités territoriales et sectorielles du Royaume.


Allégement fiscal en faveur des salariés

Le gouvernement poursuit ses efforts pour réduire la pression fiscale sur les salariés, les revenus assimilés et les retraités, à travers un réaménagement du barème progressif de l'impôt sur le revenu dans le but de soutenir les fonctionnaires et les salariés, notamment les revenus de la classe moyenne, a indiqué mardi à la Chambre des conseillers, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.


Akhannouch a souligné que le gouvernement a procédé à un relèvement de la première tranche du revenu annuel exonéré de l'impôt de 30 000 à 40 000 dirhams, le but étant de pouvoir exonérer les revenus inférieurs à 6 000 dirhams.


Il s'agit également de la révision des autres tranches du barème, afin de les élargir et de réduire leur taux d’imposition, a-t-il ajouté, précisant que ceci se traduit par une réduction de ces taux allant jusqu’à 50 %, avec une réduction du taux marginal de 38 % à 37 %.


Afin de renforcer la confiance entre l’administration fiscale et les contribuables, le gouvernement a ouvert la porte à une régularisation volontaire afin de garantir l’intégration du secteur informel dans l’économie formelle et d’accroître la transparence des revenus, a-t-il rappelé, notant que cette opération a abouti aux déclarations de plus de 125 milliards de dirhams (MMDH), rapportant plus de 6 MMDH à l'Etat.


Dans ce sens, le gouvernement a renforcé ses efforts pour accélérer la mise en œuvre de la loi-cadre portant réforme fiscale, considéré comme principale porte d’entrée pour relancer le dynamisme des ressources financières et parvenir à la justice fiscale, a ajouté Akhannouch.


A cet égard, le gouvernement s’est attelé à la mise en œuvre de cette réforme selon des priorités nationales spécifiques et un calendrier pluriannuel, en introduisant un ensemble de mesures fiscales, concernant principalement l’adoption progressive d’une réforme globale des taux d’imposition sur les sociétés à même de garantir aux investisseurs et aux entreprises des conditions fiscales simplifiées, transparentes et encourageantes pour les activités productives et entrepreneuriales, tout en créant une contribution sociale de solidarité sur les bénéfices et revenus égaux ou supérieurs à un million de dirhams, dans le but d'une redistribution efficace, de réduire les disparités et de renforcer la justice et la cohésion sociale, a-t-il noté.


Pour réaliser la vocation sociale de la taxe, Akhannouch a relevé que le gouvernement continue de généraliser les exonérations de la TVA pour inclure un groupe de produits de base à large consommation généralisée, en vue de soutenir le pouvoir d'achat des familles et de maîtriser les effets de l'inflation sur le marché national, outre l’unification progressive des taux de TVA appliqués aux entreprises, afin d’atténuer son impact sur l’activité des entreprises et de faciliter l’intégration du secteur informel, et de mettre en place des mesures visant à élargir le champ d’application et à lutter contre les diverses formes d’évasion fiscale.


Par ailleurs et pour consacrer ces choix de réforme, le gouvernement a intensifié ses efforts pour mettre en œuvre une réforme globale et stratégique des établissements et entreprises publics (EEP), conformément aux Orientations Royales visant une réforme profonde du portefeuille public remédiant aux déséquilibres structurels du secteur, dans la perspective de réaliser une complémentarité et harmonie optimales dans les missions de ces institutions, et améliorer leur performance économique et sociale et renforcer, ainsi, leur vigilance stratégique, a-t-il souligné.


Les initiatives législatives et réglementaires et les dialogues stratégiques lancés par le gouvernement ont conduit à l'adoption de la politique actionnariale de l'État, qui repose sur un système intégré d'objectifs à dimension managériale, notamment à travers un bon encadrement des interventions de l'État et une clarification des engagements des EEP, outre la mise en place d’un cadre institutionnel chargé de surveiller leur performance, de manière à servir le dynamisme de ces institutions et leur compatibilité avec les orientations de l’État, a-t-il ajouté.


Investissements : 275 conventions pour plus de 393 MMDH

Les réunions de la Commission nationale des investissements ont abouti à l‘approbation de 275 conventions de projets pour un montant d’investissement de plus de 393 milliards de dirhams (MMDH), dont neuf projets stratégiques de plus de 65 MMDH, a affirmé Aziz Akhannouch.


Intervenant lors d'une séance plénière consacrée aux questions adressées au Chef du gouvernement au sujet de la politique générale, sous le thème « les indicateurs économiques et financiers et le renforcement de la place du Maroc à l'international », Akhannouch a relevé que ces projets contribueront à la création de quelque 195 000 emplois directs et indirects.


Il a fait part d’un dynamisme sans précédent de la Commission nationale avec la tenue  de 14 sessions marquées par un bilan très positif en matière de création des emplois et de la nature des projets adoptés.


Pour garantir un climat propice à l’investissement et augmenter les IDE, il a été procédé à la mise en oeuvre de la feuille de route stratégique à l’horizon 2026 pour le développement du climat des affaires au Maroc à travers 46 projets, a-t-il poursuivi.


Selon Akhannouch, cette feuille de route gouvernementale reflète le climat de transparence et constitue une réponse à toutes les formes de corruption dans le domaine des affaires, notamment à travers la simplification et la digitalisation des procédures administratives en réduisant de 45 % en moyenne le nombre des documents, ainsi que le délai de traitement des dossiers.


Il s’agit aussi de la simplification de la procédure liée à l’investissement dont celle relative aux autorisations d’urbanisme, à la mobilisation de l’assiette foncière et aux autorisations d’exploitation en adoptant le cadre juridique et opérationnel pour la création d’entreprises de manière électronique, a-t-il enchaîné.


Akhannouch a aussi évoqué le renforcement de la transparence économique à travers la révision de la loi sur la liberté des prix et de la concurrence, outre la réduction des délais de paiement et la recherche de solutions aux problèmes qui y sont liés et qui entravent le bon fonctionnement des entreprises nationales et l’amélioration à l'accessibilité au foncier et aux zones industrielles à travers l’adoption de la loi relative aux zones industrielles.


Cette loi, a-t-il expliqué, vise à mettre en oeuvre la politique du Royaume portant sur le développement de l'infrastructure industrielle en garantissant un foncier industriel supplémentaire de 3700 hectares, en accompagnant l’investissement industriel et en traitant les problèmes liés à la gestion des zones industrielles.


Akhannouch a également abordé le développement de nouveaux mécanismes de financement à travers la loi relative au financement collaboratif et celle relative aux bureaux d’information sur le crédit en vue de financer les projets portés par les jeunes et les initiatives innovantes à travers le recours aux plateformes électroniques pour créer un lien direct et transparent avec les porteurs de projets.


Il s’agit aussi de faciliter l’accès aux commandes publiques en tant que levier du développement économique, de promouvoir l’innovation et la culture de l’entrepreneuriat en mettant en oeuvre des réformes portant essentiellement sur l’adoption d’un système unifié des marchés publics, en garantissant une vision plus claire aux opérateurs économiques, en consolidant le dispositif de préférence nationale et la numérisation des procédures d’accès et de suivi de l'exécution des marchés publics via le portail électronique : marchespublics.ma, a souligné Akhannouch.


La cadence de réalisation des différents axes de cette nouvelle feuille de route connaît une évolution significative, a ajouté Akhannouch, notant que le comité national de l’environnement des affaires a lancé depuis 2023, 83 % des initiatives et projets contenus dans la feuille de route.


Le taux de réalisation a atteint 41 % sur l’ensemble des projets programmés, a-t-il conclu.

 

2025, une année d'ambitions et de continuité

« 2025 sera une année d'ambitions et de continuité pour notre pays », en dépit de nombreuses pressions qui ont affecté le système de financement des politiques dans différents pays du monde, a affirmé mardi le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.


Akhannouch a souligné que l'Exécutif s'emploie à consolider cette année « les résultats honorables obtenus au cours des dernières années et à poursuivre les efforts visant à maintenir la soutenabilité des finances publiques ».


Il a indiqué que le gouvernement a pris des mesures exceptionnelles pour maintenir la cadence de mise en œuvre des grands projets, en mobilisant davantage les crédits d’investissement public, qui ont atteint près de 340 milliards de dirhams (MMDH) au cours de cette année, au regard de la répartition régionale des investissements qui connaîtra des avancées qualitatives ayant un impact direct sur l'amélioration de la dynamique de développement territorial et le renforcement de l’équité spatiale.


Le Chef du gouvernement a ajouté que cette tendance positive a prouvé son efficacité économique à travers la maîtrise du taux d’inflation, qui a enregistré un recul progressif en passant sous la barre de 1 % en 2024, après avoir dépassé 6 % en 2022 et 2023, grâce aux mesures ciblées de subvention des prix et des intrants agricoles.


Malgré les conditions climatiques difficiles, a-t-il poursuivi, la bonne dynamique des activités non agricoles a permis un développement de leur produit brut de 5,4 % au troisième trimestre de 2024, contre 3,2 % en 2023.


Cette performance a contribué à un taux de croissance global de 4,3 % à la fin du troisième trimestre de 2024, contre 3 % durant la même période en 2023, a-t-il dit, mettant l'accent sur une reprise significative de l'économie nationale dès le début de 2025.


Par ailleurs, la valeur ajoutée du secteur secondaire a connu une hausse importante de 7,6 % au troisième trimestre de 2024, contre 1,1 % sur la même période en 2023, notamment dans les secteurs exportateurs, les industries de transformation et le BTP. De même, le secteur des services a enregistré des performances record.


Dans ce sens, le nombre de touristes a atteint un record d'environ 17,4 millions, marquant une augmentation de 35 % par rapport à 2019, avec des recettes dépassant 112 MMDH, en hausse de 7,5 % par rapport à 2023, s'est-il félicité, notant que cet exploit traduit l’efficacité de la feuille de route touristique et renforce le positionnement du Maroc comme première destination touristique en Afrique.


Le Chef du gouvernement a aussi abordé la hausse remarquable des investissements directs étrangers (IDE), qui se sont établis à 43,2 MMDH fin 2024, soit une évolution de 24,7 % par rapport à 2023. De plus, les transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) ont progressé à 117,7 MMDH fin 2024, contre 115,3 MMDH en 2023.


Concernant les exportations nationales, elles ont poursuivi leur dynamique sans précédent, atteignant 455 MMDH à fin décembre 2024, et enregistrant une croissance de 5,8 % par rapport à 2023.


Ces indicateurs positifs ont permis de réduire le déficit budgétaire à moins de 3,9 % en 2024 (hors privatisations), poursuivant sa trajectoire descendante après 4,4 % en 2023, 5,2 % en 2022 et 7,1 % en 2020.


Selon Akhannouch, le gouvernement ambitionne de réduire le déficit budgétaire à 3,5 % en 2025 et de poursuivre les efforts pour le ramener à 3 % l’année suivante.


Dans la foulée, il a mis en avant l’amélioration des ressources ordinaires, qui ont augmenté de 49 MMDH pour atteindre 372,6 MMDH en 2024, soit une hausse de 15,2 % par rapport à 2023, notamment les recettes fiscales qui ont progressé de 37,6 MMDH (+14,3 %).


Le Chef du gouvernement a estimé que les évaluations positives des institutions internationales confirment cette dynamique encourageante, faisant observer que l'évolution des modes de gestion des finances publiques et la consolidation des équilibres macroéconomiques sont désormais une réalité, mais aussi un indicateur clé de la résilience stratégique des finances publiques du Maroc.


Dans ce cadre, il a rappelé les conclusions du dernier rapport du cadre d'évaluation des performances de la gestion des finances publiques « dépenses publiques et responsabilité financière » (PEFA) publié en septembre 2024, qui a mis en évidence les progrès significatifs réalisés par le Royaume en la matière.


Priorité absolue à l’accès aux emplois de qualité

Le gouvernement a fait de l’accès aux emplois de qualité « une priorité absolue de ses politiques et programmes sectoriels, voire le critère à l'aune duquel sont évaluées les interventions publiques », a indiqué le Chef du gouvernement.


Akhannouch a souligné que le stade avancé atteint en matière d’amélioration des indicateurs économiques et financiers est « un levier essentiel pour consacrer les principes d’inclusion sociale et d’égalité des chances au profit de tous les Marocains ».


Ainsi, a-t-il ajouté, le gouvernement, dès le début de son mandat, a veillé à mettre en place des programmes innovants pour la promotion de l’emploi, et à suivre de près les évolutions du marché du travail.


À cet égard, le Chef du gouvernement a rappelé que 14 milliards de dirhams (MMDH) ont été alloués au titre de la loi de finances (LF-2025) à la mise en œuvre de la nouvelle feuille de route pour l’emploi, ce qui, a-t-il dit, « témoigne de la priorité absolue accordée à ce secteur à l’horizon 2026, et dénote de la stratégie intégrée et multidimensionnelle dont dispose le gouvernement en la matière ».


Il a précisé que cette feuille de route repose sur trois axes stratégiques majeurs, à savoir l'encouragement des investissements à forte valeur ajoutée, l'amélioration de l’efficacité des programmes d’emploi existants et la préservation des opportunités d’emploi en milieu rural, tout en soutenant le secteur agricole.


Pour ce faire, a poursuivi Akhannouch, le gouvernement mise sur le lancement d'une série de mesures de grande envergure visant à réduire le chômage et à accroître le taux d’activité professionnelle des jeunes et des femmes, à la faveur notamment de l'élargissement des programmes de promotion de l’emploi à plus de 110 000 bénéficiaires non-diplômés, outre le renforcement du dispositif de formation par apprentissage pour atteindre 170 000 nouveaux stagiaires.


Le chef du gouvernement a estimé que les chiffres relatifs au taux de chômage « nécessitent une lecture objective », notant que les emplois perdus dans l'agriculture en raison de la sécheresse sont, dans leur majorité, des emplois informels, non rémunérés et liés essentiellement à l’entraide familiale en milieu rural, et ne représentent pas des emplois permanents.


Il a insisté sur le fait que le taux de chômage « ne doit pas occulter les efforts gouvernementaux pour améliorer la situation de l’emploi et garantir la qualité des nouveaux emplois », mettant en avant la progression significative des emplois rémunérés et l’augmentation du nombre de salariés déclarés, en plus d'autres indicateurs qualitatifs tout aussi importants.


Parmi ces indicateurs, il a cité l’intégration progressive des diplômés portant le taux de l’emploi qualifié à 50 % en 2023, la progression de 5 % des emplois réguliers et rémunérés entre 2018 et 2023, ainsi que la hausse progressive des contrats de travail à durée indéterminée (CDI) et à durée déterminée (CDD) de 11 % entre 2017 et 2023.


« Cette évolution du secteur de l'employabilité de qualité dans notre pays nous rassure quant à la dynamique positive observée dans les secteurs de l’industrie, des services et des travaux publics, et confirme la hausse de plus en plus marquée des emplois qualifiés », a-t-il ajouté.

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