S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
Newsroom
Le meilleur de l’actualité au fil des événements

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Découvrez l'offre de lancement du Desk

60 DH
1 mois
Découvrir les offres
22.04.2025 à 21 H 34 • Mis à jour le 22.04.2025 à 21 H 34
Par
Santé numérique

Médecine 4.0 : Akdital affirme la place de l’IA dans la santé et inaugure Akdital Innov

Table ronde portant sur l’IA et la radiologie, animée par Mohammed Cherkaoui. Crédit : Le Desk
Déjà familier avec la robotique médicale, le groupe Akdital souhaite développer la place de la technologie et notamment de l’IA dans la santé. Avec le lancement de sa filiale Akdital Innov, le leader de la santé privée au Maroc espère démocratiser l’usage de l’IA dans le domaine médical

En partenariat avec Dassault Systèmes, leader mondial des solutions 3D Dassault Système et l’université privée new-yorkaise Long Island University, le groupe de santé privée Akdital a lancé Akdital Innov. Porté sur la médecine 4.0 centrée sur le patient, ce projet rassemble les nouvelles technologies appliquées à la médecine. Ce 22 avril, le groupe a inauguré et présenté sa nouvelle filiale.


Saluant la démocratisation de l’intelligence artificielle (IA), le professeur Rochdi Talib, président-directeur général d’Akdital, a également insisté sur son développement, permettant de « rendre service à l’humanité ». Dans sa dynamique d’accessibilité, en implantant des hôpitaux à travers le royaume, le Dr. Talib souhaite ainsi utiliser tous les bénéfices de l’IA pour « désenclaver des endroits de manière subtile et intelligente ».


Grâce à l’action de Mohammed Cherkaoui, vice-président de la recherche de Long Island University et directeur exécutif du centre d’excellence Dassault Systèmes à New York, Akdital lance Akdital Innov, avec le but de rendre accessible à tous les innovations médicales.


Une centre d’excellence Dassault au Maroc

Akidtal Innov fait ainsi le pari d’apporter ces nouvelles technologies et de former les médecins. Pour cela, Dassault s’est engagé, et son premier centre d’excellence au Maroc sera intégré au sein d’Akdital Innov. Ce centre permettra d’implanter la pratique de l’IA, avec un accent sur le dépistage précoce du cancer du sein et des maladies cardiovasculaires.


Car si le géant français, aux revenus supérieurs à 40 milliards de dollars (MM $) annuels, est notamment connu pour son ingénierie en particulier dans l’aéronautique et la défense, il est également actif dans le secteur de le santé. Sur ce volet, toutes les activités de Dassault sont centralisées aux États-Unis, et comptabilisent près de 20 MM $ par an.


Représentant une collaboration stratégique entre les États-Unis et le Maroc, Akdital Innov précise son action sur les trois points suivants : la chirurgie de précision, la médecine personnalisée et l’impact social dans les régions mal desservies. Le lien avec l’Outre-Atlantique s’illustre également par la connexion d’Akdital Innov avec un réseau d’importantes université et hôpitaux américains.


Complémentarité entre data et médecins

Pour la médecine personnalisée, qui permet une prise en charge du patient unique grâce à des informations biologiques, le traitement data est plus qu'un atout. Par ailleurs, le prix du stockage de data a tellement diminué, passé de 100 MM € à 100 $ en 70 ans, qu’aujourd’hui, toute la technologie est accessible. Stockant tout en cloud, Cherkaoui affirme par ailleurs qu’il n’investi plus dans les data centers, le refroidissement ou leur maintenance, misant tout sur le cloud.


Toutes les données récoltées sont ainsi stockées et utilisées pour permettre des diagnostics et des pronostics. Les médecins sont maintenant là pour en analyser les résultats. En radiologie, des milliards d’images de scanners, d’IRM et autres peuvent être recueillies. Pour autant, seul le radiologue pourra dire la bénignité ou non d’une tâche noire, sombre, présente sur une image. L’IA est alors un outil qui assiste le médecin.


Si l’aspect légal du traitement data peut inquiéter, Cherkaoui avance que la loi marocaine reste la même qu’aux États-Unis ou en France. Tant que l’anonymat est respecté, et que les données restent au sein de l’hôpital, ces data sont utilisables.


Une première présentation du projet en novembre

Dans un communiqué partagé en novembre dernier, Akdital indiquait que la première phase de ce partenariat portait sur le transfert de connaissances entre Long Island University et Akdital, avec l’appui technologique de Dassault Systèmes, avec l’objectif de former les équipes locales aux dernières nouveautés technologiques médicales.


Parmi ces technologies de pointe, Talib avait alors mentionné les jumeaux numériques, une pratique aujourd’hui exploitée par Dassault via sa filiale Medidata. Dans l'ère de la simulation numérique, un jumeau virtuel du corps humain peut devenir une réalité et ainsi se préparer aux procédures et dispositifs médicaux, permettant de prévenir la maladie et fournir les soins et traitaments adaptés.

Ce 22 avril, à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle filiale, trois tables rondes ont été organisées pour échanger sur les liens entre technologie et santé, avec médecins. Elles portaient sur la place de l’IA dans la radiologie, la cardiologie et l’oncologie.

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.