African Lion 2025 : de grandes manœuvres militaires maroco-américaines en clôture

Des unités des Forces armées royales (FAR) et des forces américaines ont participé, vendredi à Cap Draâ (au nord de Tan-Tan), à de grandes manœuvres militaires aériennes et terrestres, marquant la clôture de l’exercice combiné maroco-américain African Lion 2025.
Cet exercice s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des hautes instructions du roi Mohammed VI, Chef suprême et Chef d'état-major général des FAR.
Lors de ces manœuvres, les unités terrestres, appuyées par des unités aériennes, avec des avions F-16 des Forces royales air (FRA), ont simulé une opération de riposte à un ennemi fictif.
De même, des unités des forces spéciales ont procédé à la destruction d’une station radar ennemie destinée à la détection de drones, tandis qu'un lance-roquettes américain HIMARS a procédé à des tirs de longue portée sur l’ennemi simulé.
Par la suite, des unités d’artillerie M109 des FAR ont mené des tirs pour la destruction initiale de l'ennemi basée sur la ligne de front afin de permettre aux unités du génie militaire de déminer des champs de mines et d’ouvrir des couloirs, dans le cadre d’opérations d’assaut et de contre-attaque à l’aide des chars Abrams, accompagnés d’unités d’infanterie embarquées à bord de véhicules lourds blindés et légers, l’objectif étant de venir à bout du reste de l’ennemi simulé.
Au cours de cette opération, il a été procédé à un exercice combiné de soutien logistique à travers l’évacuation de blessés du champ de bataille à l’aide d’un hélicoptère de type Puma, outre l’évacuation et le remorquage des véhicules en vue de leur réhabilitation.
S’exprimant lors d’une conférence de presse, le général Michael Langley, commandant du Commandement des États-Unis pour l'Afrique (US AFRICOM), a indiqué que les deux parties ont fait montre de compétences en matière de combat, d’intégration air-sol, de tirs et de manœuvre. Langley a estimé qu’à la faveur d'une coordination et d'une planification intenses, cette 21e édition de l'Exercice African Lion, qui s'est déroulée en présence de plus 52 pays, est de nature à approfondir notre partenariat avec les FAR.
L’environnement opérationnel et stratégique mondial évolue d’année en année, notamment en termes de technologie, et les menaces ne cessent de se développer et d'émerger dans toute la région du Sahel, entraînant une exacerbation de l’instabilité, a-t-il mis en garde. Il a précisé qu’un exercice comme celui de African Lion « permettra de planifier et de travailler avec nos partenaires africains en Afrique subsaharienne sur la manière d’y faire face ».
De son côté, le général de brigade Mohamed El Kaissi, commandant adjoint des forces conjointes de l’exercice, a remercié les partenaires du Royaume au sein d’AFRICOM et de la Force opérationnelle de l'Europe du Sud des forces armées américaines en Afrique (SETAF-AF) pour leur engagement. Le général El Kaissi a souligné que la « coopération étroite avec nos partenaires a abouti, comme lors des précédentes éditions, au succès de la 21e édition de l’exercice African Lion, planifiée et conduite conformément aux hautes instructions du roi Mohammed VI, Chef suprême et Chef d’état-major général des Forces armées royales ».
L'exercice combiné maroco-américain African Lion 2025, qui a démarré le 12 mai courant au niveau de l’État-Major de la Zone Sud à Agadir, s’est déroulé dans plusieurs régions du Royaume, à savoir Cap Draâ à Tan-Tan, Agadir, Tiznit, Kénitra, Ben Guerir et Tifnit. Plus de 10 000 éléments des Forces armées de plusieurs pays y ont participé, aux côtés des Forces armées royales et de leurs homologues américaines, en plus de l'OTAN.
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