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Epave
26.08.2022 à 13 H 04 • Mis à jour le 26.08.2022 à 13 H 04 • Temps de lecture : 2 minutes
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Océanographie Le Maroc participe a une mission archéologique sous-marine en Méditerranée

Le banc de Skerki est connu pour contenir de nombreuses découvertes archéologiques d'une valeur historique, artistique et culturelle exceptionnelle, dont cinq épaves romaines - datant du 1er siècle avant JC au 4ème siècle après JC et mesurant jusqu'à 30 mètres de long contenant amphores, vases, verre et ustensiles en bronze.

Des scientifiques marocains participent à une mission internationale de recherche archéologique sous-marine sur le banc de Skerki, dans les eaux internationales séparant la Tunisie et la Sicile, une zone riche en épaves et en biodiversité, apprend-on du magazine digital panarabe Kawa News.


A bord de l'Alfred Merlin, navire français de recherche sous-marine, cette mission réunit sept autres pays : Algérie, Croatie, Egypte, Espagne, France, Italie et Tunisie.


Le banc de Skerki est connu pour contenir de nombreuses découvertes archéologiques d'une valeur historique, artistique et culturelle exceptionnelle, dont cinq épaves romaines - datant du 1er siècle avant JC au 4ème siècle après JC et mesurant jusqu'à 30 mètres de long  contenant amphores, vases, verre et ustensiles en bronze.


La berge, affleurant à 40 cm de la surface de l'eau sur la route maritime menant de Rome à Carthage, constituait un piège pour les navires durant l’Antiquité.


De plus, pendant la Seconde Guerre mondiale, la célèbre bataille de Skerki Bank près a vu un escadron de la Royal Navy britannique couler un convoi de navires italiens et allemands. En conséquence, plusieurs épaves jonchent désormais les fonds marins de la zone.


Situé dans les eaux internationales, le ‘Skerki Bank’ est aujourd'hui l'un des endroits les plus préservés de la Méditerranée. Les spectaculaires fonds marins, autrefois pillés par les chasseurs de coraux, abritent de nombreuses grottes et parois tapissées de gorgones et peuplées de colonies de homards.


On peut y voir des bancs de barracudas, de sérioles, de vivaneaux et de grands mérous, ainsi que des dauphins, des globicéphales, des thons et des tortues, et c'est aussi là que se reproduit le requin blanc.


Le Skerki fait partie d'un précieux labyrinthe de crevasses et de monts sous-marins qui parsèment les fonds marins entre la Sicile et la Tunisie. Aujourd'hui, ces lieux sont considérés comme les principaux hotspots de biodiversité en Méditerranée, représentant aussi de véritables « points de rencontre » en pleine mer pour de nombreuses espèces.


La terre qui a émergé pendant les périodes glaciaires, les fonds marins du détroit de Sicile et la région de Skerki pourraient également conserver des traces de la vie de l'homme préhistorique, en plus des nombreuses épaves de tous âges et origines qui reflètent l'énorme richesse historique et culturelle de la Mare Nostrum.


Tous ces éléments en font un lieu à préserver de la pêche illégale et du pillage, autrefois légion.


C'est dans ce sens que cette mission de recherche a été mise en place par l'Unesco : les chercheurs ne s'occupent pas de collecter des reliques des temps anciens mais, dans un premier temps, de cartographier le secteur afin de dresser un inventaire de ce que recèle le banc de Skerki.

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