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19.02.2016 à 17 H 48 • Mis à jour le 24.07.2016 à 22 H 06 • Temps de lecture : 1 minutes
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Expo Les équidés fantasmés de Selfati

La figuration libre et épurée de ce Chamali pure souche, laisse deviner une connaissance aigüe de la peinture académique espagnole.

Ilyas Selfati est né en 1967. Ce pur Chamali a passé sa tendre enfance à Ahfir. Son père était officier dans la cavalerie.


Depuis 2002, Selfati explore, picturalement, les méandres de ses souvenirs premiers, peuplés de chevaux paissant dans des prés.


Les chevaux de Selfati n’ont pas d’yeux, pas d’oreilles et tiennent sur deux pattes, quand ils n’ont pas deux têtes.


Je ne vous ferai pas l’insulte d’insister sur la symbolique, à forte charge sexuelle, que Freud attribuait à la figure du cheval.


Selfati peint. Sur de grandes toiles blanches, en acrylique et encre de chine. Je craque pour ses œuvres sur papier millimétré. Comme des avant-projets esquissés sur un coin de table. Avec les taches d’inattention, convenues dans ces cas-là.


La peinture de Selfati est contemporaine, dans le sens où il s’agit d’une figuration libre, très épurée, exécutée avec une brosse qui laisse deviner une connaissance maîtrisée de la peinture la plus académique qui soit : l’espagnole.


Devant certaines des œuvres de Selfati, nous avons l’impression d’être face à un morceau arraché de la grotte de Lascaux, tant le trait simplifié et les superpositions opérées sont évocateurs d’un art préhistorique pas si primitif que ça.


Les chevaux de Selfati sont toujours à l’arrêt. Ils ne galopent jamais. Parfois, on les voit, minuscules, errer dans des prairies fleuries.


Looking for the Forest. Selfati. Peintures. Galerie Shart à Casablanca. Jusqu’au Samedi 12 mars 2016.

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