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Jazzablanca
10.05.2023 à 12 H 36 • Mis à jour le 10.05.2023 à 12 H 38 • Temps de lecture : 4 minutes
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Concert Pour sa 16ème édition, le festival Jazzablanca veut miser sur l’originalité

Le festival Jazzablanca s'est imposé comme le festival de référence de la capitale économique. S'il se chevauche cette année avec le festival Gnaoua d'Essaouira, il promet une ambiance unique et toujours plus originale. Les détails

Le festival Jazzablanca, désormais rendez-vous annuel des mélomanes de la capitale économique, est de retour pour une 16ème édition, du 22 au 24 juin prochains. « L’ancrage de Jazzablanca dans la ville, avec ses emplacements à Anfa Park et à la Place des Nations Unies, l’ambiance unique que le festival propose, ainsi que son engagement indéfectible pour le rayonnement de Casablanca, constituent  la singularité du festival dans le paysage culturel marocain », font savoir les organisateurs dans le communiqué ce mercredi, au lendemain de la conférence de presse dédiée à la présentation de l’édition à venir.


Comme en 2022, Jazzablanca investira l’espace « généreux » d'Anfa Park. Etalé sur deux hectares, « le Village, très apprécié des festivaliers, continuera de se réinventer et proposera de nouvelles activités et animations, qui font l’originalité de l’expérience Jazzablanca », promet-on.


Particularité remarquable : cette année, le festival se chevauche avec un autre rendez-vous musical, le festival Gnaoua d’Essaouira, avec lequel il partagera les mêmes dates. Interrogé à ce propos lors de la conférence de presse, Moulay Ahmed Alami bottera naturellement en touche. « 15 millions de touristes visitent le Maroc annuellement, ce qui correspond à 300 000 touristes par semaines. C’est suffisant pour remplir deux festivals simultanément », expliquera-t-il.


Mais au-delà de l’arithmétique, les organisateurs du festival assureront au Desk que le choix des dates est dû à la disponibilité de certains artistes, déjà bookés pour d’autres festivals en Europe notamment. « Il n’y a aucune volonté de vampiriser le festival d’Essaouira », nous assure-t-on.


Une programmation toujours plus ecléctique

A l’espace Anfa Park, deux scènes rythmeront les soirées des festivaliers. La Scène 21 est « placée sous le signe de la découverte de sonorités du monde tout en proposant différentes formes de jazz, elle mettra à l’honneur des talents rares ». Parallèlement, la Scène Casa Anfa (21h30 et 23H30), « regroupera les têtes d’affiche de la 16ème édition », précise le communiqué.


Jeudi 22 juin, la scène Casa Anfa s’ouvrira avec les sons créatifs et audacieux du groupe français La Femme. Cette formation incarne l'esprit rebelle et déjanté de la nouvelle scène rock française. Leur musique est une fusion enivrante de rock psychédélique, de pop, d'électronique, et de punk, qui secoue les conventions musicales et invite à la danse.


Le soir-même, c’est Nile Rodgers &  CHIC qui donneront rendez-vous au public pour célébrer le disco-funk et le groove légendaire du guitariste hors pair. Depuis la création du groupe en 1976, Nile Rodgers &  CHIC ont marqué l'histoire de la musique avec des hits indémodables tels que Le Freak et Good Times. Véritable monument, Nile Rodgers a également collaboré avec les plus grands, de Michael Jackson à Daft Punk en passant par Madonna ou encore David Bowie.


Vendredi 23 juin, la reine du blues-rock américain Beth Hart sera sur scène pour conquérir le public de Jazzablanca avec sa voix puissante et son jeu de piano époustouflant. Elle interprétera ses plus célèbres tubes tels que LA Song et Am I The One, ainsi que son dernier album War on my mind ». 


La soirée se poursuivra dans un registre soul avec la star mondiale Aloe Blacc. A la fois chanteur, parolier, rappeur, producteur, musicien et philanthrope américain, celui à qui on doit les hits mondiaux Wake Me Up et I need a dollar présentera son dernier album All love everything, sorti en 2021. 


Samedi 24 juin, Jazzablanca présentera un concert inédit qui réunira le musicien prodige de la musique gnaoua Mehdi Nassouli et le collectif new-yorkais Antibalas, adepte de l’afrobeat. Ensemble, ils proposeront une fusion surprenante garantissant une soirée mémorable. 


Le chanteur Mika, génie musical et figure incontournable de la pop actuelle, clôturera cette 16ème édition dans un torrent de couleurs, de charisme et d’émotions. L’artiste britannico-libanais interprétera ses plus célèbres titres.


Une scène gratuite dédiée aux musiciens marocains émergents

Loin de l’espace verdoyant d’Anfa Park, le festival proposera des concerts libre d’accès sur la place des Nations unies, dans le centre-ville. « Pour 2023, et suite à l’appel à projet lancé en début d’année, la scène BMCI accueillera 6 groupes marocains, dont les registres et sensibilités musicales font la belle part aux musiques du Sud. Ces musiciens feront voyager le public sur des rythmes à la fois ancestraux et résolument modernes, reflétant la richesse et la diversité culturelle du Maroc d’aujourd’hui », lit-on sur le communiqué de presse.


Les Casablancais auront ainsi l’occasion de découvrir l’Indie Folk à la sauce Tamazight de Jubantouja, les vibrations sahariennes de Badil, la fusion blues-chant traditionnel de Tarwa N-Tiniri ou encore le mélange mystique entre électro et instruments africains de Sound of Mint.

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