Climat: Les émissions annuelles de GES doivent être réduites de moitié au cours des huit prochaines années
Les principaux points du rapport du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) sur l'écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions à effet de serre en 2021 publié, mardi, à la veille de la COP26 prévue début novembre à Glasgow au Royaume Uni

- Les nouveaux engagements nationaux en matière de climat, combinés à d'autres mesures d'atténuation, mettent le monde sur la voie d'une augmentation de la température mondiale de 2,7 °C d'ici la fin du siècle.
- Ce chiffre, qui est bien supérieur aux objectifs de l'Accord de Paris sur le climat, entraînerait des changements catastrophiques dans le climat de la Terre.
- Les promesses d'émissions nettes nulles pourraient limiter le réchauffement à 2,2 °C, ce qui se rapprocherait de l'objectif de l'Accord de Paris, qui est bien inférieur à 2 °C.
- La réduction des émissions de méthane provenant des secteurs des combustibles fossiles, des déchets et de l'agriculture pourrait contribuer à combler le déficit d'émissions et à réduire le réchauffement à court terme.
- Les marchés du carbone pourraient également contribuer à réduire les émissions à effet de serre.
- Cette réduction ne se produira que si les règles sont clairement définies et visent des réductions réelles des émissions, tout en étant soutenues par des dispositifs permettant de suivre les progrès et d'assurer la transparence.
- L'espoir demeure que la prochaine COP26 puisse marquer un tournant dans l'action en faveur du climat.
Pour mieux lutter contre le réchauffement climatique, le monde doit réduire de moitié les émissions annuelles de gaz à effet de serre (GES) au cours des huit prochaines années, selon un rapport des Nations Unies publié mardi.
« Pour maintenir le réchauffement de la planète en dessous de 1,5 °C au cours de ce siècle, l'objectif ambitieux de l'accord de Paris, le monde doit réduire de moitié les émissions annuelles de gaz à effet de serre au cours des huit prochaines années », souligne le rapport du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) sur l'écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions.
Selon le document publié à la veille de la COP26 prévue début novembre à Glasgow, les nouveaux engagements nationaux en matière de climat, combinés à d'autres mesures d'atténuation, mettent le monde sur la voie d'une augmentation de la température mondiale de 2,7 °C d'ici la fin du siècle.
Ce chiffre est bien supérieur aux objectifs de l'Accord de Paris sur le climat et entraînerait des changements catastrophiques dans le climat de la Terre, a mis en garde le rapport.
« Si elles sont mises en œuvre efficacement, les promesses d'émissions nettes nulles pourraient limiter le réchauffement à 2,2 °C, ce qui se rapprocherait de l'objectif de l'Accord de Paris, qui est bien inférieur à 2 °C », lit-on dans le rapport, notant toutefois que de nombreux plans nationaux pour le climat reportent l'action à après 2030.
D’après le document, la réduction des émissions de méthane provenant des secteurs des combustibles fossiles, des déchets et de l'agriculture pourrait contribuer à combler le déficit d'émissions et à réduire le réchauffement à court terme.
Les marchés du carbone pourraient également contribuer à réduire les émissions, indique la même source, faisant observer que « cela ne se produira que si les règles sont clairement définies et visent des réductions réelles des émissions, tout en étant soutenues par des dispositifs permettant de suivre les progrès et d'assurer la transparence ».
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