Quid des promesses du PJD en 2011 ? Le verdict en 13 infographies clés
Croissance, revenus, taux de chômage, classements internationaux, indicateurs de santé, alphabétisation : en attendant la publication des programmes de chaque parti en vue des élections législatives d’octobre prochain, retour sur les points-clés des promesses faites en 2011 par l’actuel leader de la coalition gouvernementale.

Quelle crédibilité accorder aux promesses des partis politiques à l’approche des législatives d’octobre prochain ? En attendant la publication des programmes détaillés, Le Desk revient sur les principaux indicateurs présentés par le PJD en 2011 à l’occasion des élections précédentes.
Les écarts les plus significatifs entre les promesses de 2011 et la situation actuelle concernent le taux de croissance. Le parti de la lampe visait un taux de 7 % sur la législature 2012-2016, mais la croissance réelle n’a pas dépassé les 3,3 % en moyenne sur cette période. Le PJD promettait également d’augmenter le revenu par habitant de 40 %. Ce dernier n’a augmenté que de 4,02 %. Idem pour le taux d’analphabétisme, que le parti souhaitait diviser par deux (de 40 à 20 %) mais qui se situait toujours en 2015 à 38 %.
Concernant les classements internationaux, la situation s’est aggravée s’agissant de la perception de la corruption : le Maroc a perdu 8 places dans le classement de Transparency International (de la 80e à la 88e place), alors que le PJD misait sur une 40e place. L’amélioration du classement IDH (130e place en 2011) est elle aussi mitigée : le PJD visait une 90e place mais le Maroc pointe toujours à la 126e place en 2016. Seule satisfaction pour le parti de Benkirane : le classement Doing Business, dont la position actuelle du Maroc (75e place) est proche de l’objectif affiché en 2011 (70e place).