Media Fail
Un tir aléatoire d’une Katioucha du Polisario. Image d’illustration. Crédit : AP
« Bombardements du Polisario » : les preuves sur la falsification algérienne
DZ54, un média propagandiste algérien a publié une série de quatre images satellitaires prétendant que le Polisario a détruit des installations militaires au Sahara causant aux FAR des pertes humaines et des dégâts matériels. Le Desk a analysé ces clichés et démontre comment ils ont été grossièrement truqués. Anatomie d’une fake news
À l'origine
Quatre images illustrant la guerre qui ferait rage au Sahara. C’est ce qu’a diffusé ce 9 octobre le média algérien DZ54, avançant que les milices armées du Polisario ont bombardé des sites militaires marocains dans la région d’Aousserd.
La publication prétend qu’il s’agit « d'images satellitaires exclusives montrant la précision du ciblage des missiles et des obus des unités de l'armée sahraouie contre les bases et les tranchées de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur d'Aousserd, ayant entraîné des pertes en matériel et en vies ».
Les images (dont la source algérienne ne précise pas l’origine) ainsi que le contenu du court article qui les accompagne sont immédiatement repris par les sites internet proches du Polisario, à l’instar de ECSahraui qui republie les photos, les liant avec une communication du mouvement de Brahim Ghali affirmant avoir attaqué ce dimanche des bases marocaines.
Sur les réseaux sociaux, plusieurs sympathisants des séparatistes soutenus par le régime algérien partagent allègrement ce qui est présenté comme un fait inédit illustrant les victoires engrangées depuis la rupture en novembre 2020 du cessez-le-feu décrété en 1991.
Les détails
La publication prétend qu’il s’agit « d'images satellitaires exclusives montrant la précision du ciblage des missiles et des obus des unités de l'armée sahraouie contre les bases et les tranchées de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur d'Aousserd, ayant entraîné des pertes en matériel et en vies ».
Les images (dont la source algérienne ne précise pas l’origine) ainsi que le contenu du court article qui les accompagne sont immédiatement repris par les sites internet proches du Polisario, à l’instar de ECSahraui qui republie les photos, les liant avec une communication du mouvement de Brahim Ghali affirmant avoir attaqué ce dimanche des bases marocaines.
🔴 #Imagenes que se publican por primera vez muestran bases militares marroquíes cocinadas tras intensos bombardeos del ejército saharaui en el sector de Auserd. Vía: DZ54 pic.twitter.com/UWm2v5sQd7
— ECSAHARAUI (@ECSAHARAUI__) October 9, 2022
Sur les réseaux sociaux, plusieurs sympathisants des séparatistes soutenus par le régime algérien partagent allègrement ce qui est présenté comme un fait inédit illustrant les victoires engrangées depuis la rupture en novembre 2020 du cessez-le-feu décrété en 1991.
Imagenes de bombardeos del ejército saharaui a posiciones marroquíes en el sector de Auserd, sur del Sáhara Occidental.
Vía:dz54 pic.twitter.com/2YNbhQjp7B
— Héctor Santorum 🇪🇭 (@HectorSantorum) October 10, 2022
La publication de ces quatre images intervient dans un contexte particulier, celui de la publication il y a quelques jours à peine de l’avant-rapport du secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres sur la situation qui prévaut dans le territoire du Sahara Occidental, faisant ainsi le point sur le travail de terrain effectué depuis un an par la Minurso, la mission d’interposition onusienne.
Ce rapport sera ainsi débattu lors de la prochaine réunion du Conseil de sécurité prévue pour le 29 octobre. Ce dernier devrait rendre son avis sur l’évolution du conflit et décider du renouvellement pour un an du mandat de la Minurso.
Comme nous le démontrions précédemment, le diplomate en chef de l’ONU n’a pas manqué de souligner l’impossibilité pour les équipes de la Minurso de vérifier la véracité des déclarations faites par le Polisario sur ses supposés faits d’armes, objet d’une intense campagne de propagande à travers ses médias et les réseaux sociaux.
Hormis les déclarations des deux parties (Maroc et Polisario), la mission de l’ONU peine à fournir des informations impartiales, en raison de sa mobilité considérablement réduite, particulièrement par le Polisario.
Les images diffusées par le média algérien et reprises par ceux du Polisario feraient ainsi état de traces de bombardements ayant ciblé avec succès des « bases » des Forces armées royales (FAR) aux confins sud du territoire du Sahara Occidental. Ces attaques auraient ainsi occasionné des pertes humaines et des dégâts s matériels conséquents, ce qui viendrait ainsi corroborer la thèse véhiculée par le Polisario au sujet d’une guerre de forte intensité.
Les faits réels
Ce rapport sera ainsi débattu lors de la prochaine réunion du Conseil de sécurité prévue pour le 29 octobre. Ce dernier devrait rendre son avis sur l’évolution du conflit et décider du renouvellement pour un an du mandat de la Minurso.
Comme nous le démontrions précédemment, le diplomate en chef de l’ONU n’a pas manqué de souligner l’impossibilité pour les équipes de la Minurso de vérifier la véracité des déclarations faites par le Polisario sur ses supposés faits d’armes, objet d’une intense campagne de propagande à travers ses médias et les réseaux sociaux.
Hormis les déclarations des deux parties (Maroc et Polisario), la mission de l’ONU peine à fournir des informations impartiales, en raison de sa mobilité considérablement réduite, particulièrement par le Polisario.
Les images diffusées par le média algérien et reprises par ceux du Polisario feraient ainsi état de traces de bombardements ayant ciblé avec succès des « bases » des Forces armées royales (FAR) aux confins sud du territoire du Sahara Occidental. Ces attaques auraient ainsi occasionné des pertes humaines et des dégâts s matériels conséquents, ce qui viendrait ainsi corroborer la thèse véhiculée par le Polisario au sujet d’une guerre de forte intensité.
Le Desk a analysé les quatre images en question en croisant certains moyens technologiques disponibles (sources OSINT, Google Earth Pro, Maxar Technologies, détecteurs de rajouts pixels et de saturation d’images etc). Nous avons baptisé ces clichés A, B, C, D.
Les images A, B, C et D situées à Al Mahbès et Al Farssia. Infographie : Mohamed Mhannaoui / Le Desk. Source: Maxar Technologies
Pour obtenir les images originales de ces sites, Le Desk a d’abord interrogé la base d’imagerie de la société spatiale américaine Maxar Technologies. Nous en publions les coordonnées GPS qui n’avaient pas été fournies par le média algérien.
Premier constat, les quatre images ne proviennent pas d’Aousserd, mais d’une zone située à… 750 km au nord, non loin de la frontière avec l’Algérie et de Tindouf. Le périmètre concerne le secteur dit d’Al Mahbès et du sous-secteur d’Al Farssia et de ses dépendances (PA ou « points d’appui », selon le jargon des FAR ou autres relais logistiques d’approvisionnement et de maintenance). Il jouxte le mur de défense, là où les harcèlements du Polisario se sont concentrés en 2020 selon le rapport de Guterres, mais qui précise qu’ils ont considérablement décru depuis l’automne 2021.
Pour ce qui est de l’image A, celle-ci montre une portion des infrastructures des FAR situées précisément à Al Mahbès. Le cliché original datant de novembre 2020 obtenu auprès de Maxar par Le Desk est le même que celui utilisé par le média algérien (preuve en est la disposition des véhicules stationnés), à la différence que celui publié par DZ54 est grossièrement noirci à l’aide de Photoshop au niveau d’un hangar et d’un bâtiment adjacent pour faire croire qu’il ont subi des bombardements.
L'image A, un hangar et bâtiment grossièrement noircis. Infographie : Mohamed Mhannaoui / Le Desk. Source: Maxar Technologies
Un procédé que l’on retrouve aussi, de manière plus flagrante, au niveau de l’image B. Le cliché original, datant de mai 2022, situe le lieu à Al Farssia au sud-ouest d’Al Mahbès. L’image comporte bien des traces au sol, sauf que contrairement à ce qui ressort de l’image du média algérien, celles-ci sont de faible densité et ne représentent pas des impacts.
Pourquoi l'image B est fausse. Infographie : Mohamed Mhannaoui / Le Desk. Source: Maxar Technologies
D’après notre analyse recoupée auprès de sources concordantes, il s’agit plutôt de traces d’huile au sol causées par des véhicules militaires stationnés pour maintenance. Camions et blindés légers y sont notamment parqués pour entretien et vidange.
Selon nos informations, les sites d’Al Farssia concernés par ces images sont ceux de la Compagnie mobile de réparation (CMR) des FAR, ce qui corrobore le fait que ce matériel y est entreposé pour des interventions sur leur mécanique. La CMR a d’ailleurs fait l’objet il y a quelques mois d’un reportage télévisé où l’on reconnait ses installations en parfait état.
Les infrastructures de la Compagnie mobile de réparation des FAR présentées comme les sites militaires visés par les attaques du Polisario. Infographie : Mohamed Mhannaoui / Le Desk. Source: Maxar Technologies
En comparant les deux clichés, on remarquera qu’il s’agit encore d’une même image prise à la même date : la disposition des véhicules l’indique, comme l’ombre des véhicules et des bâtiments, portée à une heure quasi-zénithale ainsi que par la luminosité similaire. A retenir par ailleurs que le média algérien n’a publié qu’un seul cliché récent de cet emplacement, pris en mai 2022. Nos recherches ont toutefois abouti à relever qu’un autre cliché de Maxar Technologies, datant cette fois-ci de mars 2015, montre toujours les mêmes traces d’huile au sol. Ce qui confirme au besoin l’explication des taches noirâtres qui ne peuvent en aucun cas découler d’explosions de projectiles ou de tirs de munitions.
Dans un effort de vouloir intensifier les marques noires, les auteurs du trucage de l’image satellitaire sont allés jusqu’à vouloir gommer un hangar à auvent à l’aide de la brosse noire de Photoshop. Un brossage flagrant, laissant penser que le bâtiment en question a été détruit, tandis que ceux avoisinant sont demeurés intacts.
La même saturation en noir a aussi visé le centre de l’emplacement, dans une tentative amateure de masquer les véhicules (supposément endommagés) que l’on retrouve intacts sur le cliché original.
L’image C est encore plus parlante. Celle-ci montre un cercle fait de remblais de sable et semblant abriter une bâtisse dont une portion est auréolée de traces plus ou moins brunâtres. Le média algérien avance ainsi qu’il s’agirait d’un fortin ayant subi des dommages occasionnés par des tirs d’obus, voire de missiles.
L'image C où un bâtiment est incrusté pour transformer une zone de déblais en site opérationnel des FAR. Infographie : Mohamed Mhannaoui / Le Desk. Source: Maxar Technologies
Sauf que la réalité est tout autre : encore une fois, le cliché original obtenu par Le Desk auprès de Maxar dévoile un piètre trucage, allant cette fois-ci jusqu’à déplacer tout un bâtiment faisant partie d’un complexe situé dans les environs immédiats pour le placer en incrustation au cœur du site en forme de cratère. L’objectif étant de prétendre à une installation opérationnelle qui aurait été ciblée et partiellement touchée.
Au bâtiment, les truquistes ont fait une nouvelle fois usage du procédé de brossage noir pour tenter de montrer un supposé impact, alors qu’il s’agit, selon l’analyse faite de cette image, d’une simple fosse creusée par les FAR pour abriter des débris de matériaux de construction et autres, certainement issus du complexe érigé à proximité et que l’on voit d’ailleurs relié par des lignes d’empreintes de pneus sur le sable marquées par le va-et-vient de véhicules.
Enfin, à l’image D, toujours prise dans la zone d’Al Farssia en mai 2022 selon les données puisées de Maxar, les auteurs de la contrefaçon procèdent au même artifice dans le but de rendre plus opaques les traces d’huile et simuler des dégâts de guerre. Là encore, des véhicules (camions et blindés à tourelles) ont été oblitérés, tout comme la cour intérieure du bâtiment faisant partie d’un complexe plus étendu qui n’a évidemment subi, comme tout le reste, aucun dommage.
Le verdict
Pour obtenir les images originales de ces sites, Le Desk a d’abord interrogé la base d’imagerie de la société spatiale américaine Maxar Technologies. Nous en publions les coordonnées GPS qui n’avaient pas été fournies par le média algérien.
Premier constat, les quatre images ne proviennent pas d’Aousserd, mais d’une zone située à… 750 km au nord, non loin de la frontière avec l’Algérie et de Tindouf. Le périmètre concerne le secteur dit d’Al Mahbès et du sous-secteur d’Al Farssia et de ses dépendances (PA ou « points d’appui », selon le jargon des FAR ou autres relais logistiques d’approvisionnement et de maintenance). Il jouxte le mur de défense, là où les harcèlements du Polisario se sont concentrés en 2020 selon le rapport de Guterres, mais qui précise qu’ils ont considérablement décru depuis l’automne 2021.
Pour ce qui est de l’image A, celle-ci montre une portion des infrastructures des FAR situées précisément à Al Mahbès. Le cliché original datant de novembre 2020 obtenu auprès de Maxar par Le Desk est le même que celui utilisé par le média algérien (preuve en est la disposition des véhicules stationnés), à la différence que celui publié par DZ54 est grossièrement noirci à l’aide de Photoshop au niveau d’un hangar et d’un bâtiment adjacent pour faire croire qu’il ont subi des bombardements.
Un procédé que l’on retrouve aussi, de manière plus flagrante, au niveau de l’image B. Le cliché original, datant de mai 2022, situe le lieu à Al Farssia au sud-ouest d’Al Mahbès. L’image comporte bien des traces au sol, sauf que contrairement à ce qui ressort de l’image du média algérien, celles-ci sont de faible densité et ne représentent pas des impacts.
D’après notre analyse recoupée auprès de sources concordantes, il s’agit plutôt de traces d’huile au sol causées par des véhicules militaires stationnés pour maintenance. Camions et blindés légers y sont notamment parqués pour entretien et vidange.
Selon nos informations, les sites d’Al Farssia concernés par ces images sont ceux de la Compagnie mobile de réparation (CMR) des FAR, ce qui corrobore le fait que ce matériel y est entreposé pour des interventions sur leur mécanique. La CMR a d’ailleurs fait l’objet il y a quelques mois d’un reportage télévisé où l’on reconnait ses installations en parfait état.
En comparant les deux clichés, on remarquera qu’il s’agit encore d’une même image prise à la même date : la disposition des véhicules l’indique, comme l’ombre des véhicules et des bâtiments, portée à une heure quasi-zénithale ainsi que par la luminosité similaire. A retenir par ailleurs que le média algérien n’a publié qu’un seul cliché récent de cet emplacement, pris en mai 2022. Nos recherches ont toutefois abouti à relever qu’un autre cliché de Maxar Technologies, datant cette fois-ci de mars 2015, montre toujours les mêmes traces d’huile au sol. Ce qui confirme au besoin l’explication des taches noirâtres qui ne peuvent en aucun cas découler d’explosions de projectiles ou de tirs de munitions.
Dans un effort de vouloir intensifier les marques noires, les auteurs du trucage de l’image satellitaire sont allés jusqu’à vouloir gommer un hangar à auvent à l’aide de la brosse noire de Photoshop. Un brossage flagrant, laissant penser que le bâtiment en question a été détruit, tandis que ceux avoisinant sont demeurés intacts.
La même saturation en noir a aussi visé le centre de l’emplacement, dans une tentative amateure de masquer les véhicules (supposément endommagés) que l’on retrouve intacts sur le cliché original.
L’image C est encore plus parlante. Celle-ci montre un cercle fait de remblais de sable et semblant abriter une bâtisse dont une portion est auréolée de traces plus ou moins brunâtres. Le média algérien avance ainsi qu’il s’agirait d’un fortin ayant subi des dommages occasionnés par des tirs d’obus, voire de missiles.
Sauf que la réalité est tout autre : encore une fois, le cliché original obtenu par Le Desk auprès de Maxar dévoile un piètre trucage, allant cette fois-ci jusqu’à déplacer tout un bâtiment faisant partie d’un complexe situé dans les environs immédiats pour le placer en incrustation au cœur du site en forme de cratère. L’objectif étant de prétendre à une installation opérationnelle qui aurait été ciblée et partiellement touchée.
Au bâtiment, les truquistes ont fait une nouvelle fois usage du procédé de brossage noir pour tenter de montrer un supposé impact, alors qu’il s’agit, selon l’analyse faite de cette image, d’une simple fosse creusée par les FAR pour abriter des débris de matériaux de construction et autres, certainement issus du complexe érigé à proximité et que l’on voit d’ailleurs relié par des lignes d’empreintes de pneus sur le sable marquées par le va-et-vient de véhicules.
Enfin, à l’image D, toujours prise dans la zone d’Al Farssia en mai 2022 selon les données puisées de Maxar, les auteurs de la contrefaçon procèdent au même artifice dans le but de rendre plus opaques les traces d’huile et simuler des dégâts de guerre. Là encore, des véhicules (camions et blindés à tourelles) ont été oblitérés, tout comme la cour intérieure du bâtiment faisant partie d’un complexe plus étendu qui n’a évidemment subi, comme tout le reste, aucun dommage.
La tentative vaine de ce média algérien - dont les rubriques d’identification ne sont pas actives sur son site internet et qui fait régulièrement l’apologie de l’Armée nationale populaire (ANP) tout comme du Polisario -, renseigne sur une volonté de crédibiliser leur propagande distillée à travers les réseaux sociaux.
Si DZ54 n’a pas indiqué la source des images qu’il a publiées, c’est probablement qu’il n’est pas lui-même à l’origine de la falsification n’ayant servi que de vecteur à cette fake news. Le fait aussi qu’il a voulu tromper son public en situant ces sites militaires à Aousserd et non dans leur lieu véritable à Al Mahbès et Al Farssia dénote d’une double volonté de brouiller les pistes et surtout de faire croire que le Polisario dispose d’une capacité de projection armée lui permettant de se mouvoir et d’infliger des pertes humaines et matérielles aux FAR à des centaines de kilomètres de sa base-arrière de Tindouf, ce qui se révèle totalement faux.
Et enfin pour conclure, à défaut d'images sur cette guerre qui se résume à des harcèlements de basse intensité et à l'aveuglette, le Polisario et son chaperon algérien ont désormais recours aux retouches d'images satellitaires...
Si DZ54 n’a pas indiqué la source des images qu’il a publiées, c’est probablement qu’il n’est pas lui-même à l’origine de la falsification n’ayant servi que de vecteur à cette fake news. Le fait aussi qu’il a voulu tromper son public en situant ces sites militaires à Aousserd et non dans leur lieu véritable à Al Mahbès et Al Farssia dénote d’une double volonté de brouiller les pistes et surtout de faire croire que le Polisario dispose d’une capacité de projection armée lui permettant de se mouvoir et d’infliger des pertes humaines et matérielles aux FAR à des centaines de kilomètres de sa base-arrière de Tindouf, ce qui se révèle totalement faux.
Et enfin pour conclure, à défaut d'images sur cette guerre qui se résume à des harcèlements de basse intensité et à l'aveuglette, le Polisario et son chaperon algérien ont désormais recours aux retouches d'images satellitaires...
©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.