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07.03.2019 à 15 H 56 • Mis à jour le 07.03.2019 à 15 H 56 • Temps de lecture : 2 minutes
Par et
Terrorisme

14 personnes poursuivies au Danemark pour avoir diffusé la vidéo du crime d’Imlil

La police danoise a accusé 14 personnes d’avoir partagé sur les médias sociaux des extraits de vidéo montrant le meurtre et la décapitation de deux jeunes scandinaves au Maroc au mois de décembre dernier, rapporte l’agence de presse Reuters.


Douze personnes ont été accusées d’avoir diffusé la vidéo dans des circonstances « particulièrement aggravantes » et « injustifiées », selon un communiqué de la police.


Les deux autres ont été accusés d’avoir approuvé publiquement et explicitement cet acte terroriste. Six des accusés sont des jeunes gens âgés entre 13 et 18 ans, a précisé la même source.


« Ce n’est pas seulement punissable, c’est offensant à la fois pour les victimes et leurs proches. Ces vidéos peuvent également être une expérience violente et profondément choquante pour les enfants, les jeunes et même les adultes », a déclaré la police danoise ce jeudi, en exhortant le public à supprimer ces extraits de vidéo.


Le meurtre de la danoise Louisa Vesterager Jespersen, 24 ans, et de la Norvégienne Maren Ueland, 28 ans, non loin du village touristique d’Imlil dans les montagnes de l’Atlas, où elles faisaient de la randonnée, avait choqué la population des deux pays, mais aussi l’opinion publique marocaine.


D’après le Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ, les deux crimes terroristes d’Imlil commis dans la nuit du 16 au 17 décembre 2018, portent la marque de Daech au niveau du mode opératoire. La propagande de Daech a été l’élément déclencheur. « Nous sommes bien en présence d’une affaire inédite où il n’y avait ni organisation, ni planification, ni conceptualisation, le tout par des exécutants dont le profil est celui de criminels de droit commun plutôt que de terroristes » avait déclaré aux médias Abdelhak Khiame, patron du BCIJ.


Plus de 15 personnes soupçonnées de liaison avec le meurtre ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête policière menée à Marrakech, Essaouira, Sidi Bennour, Tanger et Chtouka Ait Baha.


Les perquisitions ont permis de saisir des équipements électroniques, un fusil de chasse non autorisé, des armes blanches, des lampes de poche, une jumelle et une tenue militaire, en plus de substances utilisées dans la fabrication d’explosifs.


Les dépouilles des deux victimes scandinaves ont été rapatriées en Norvège et au Danemark le 20 décembre.

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