Accords de financement signés pour les Instituts spécialisés des arts traditionnels de Fès et de Rabat

À Rabat ce jeudi 12 juin, deux conventions de financement ont été signées pour les projets de mise à niveau et de réhabilitation des Instituts spécialisés des arts traditionnels de Fès et de Rabat, sous l'égide du secrétariat d’État chargé de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire.
Cofinancés par la filiale de la Banque allemande de développement (KfW), le programme « Investissements pour l’emploi » (IFE), et le secrétariat d’État chargé de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, ces conventions ont pour objectif de renforcer et diversifier l’offre de formation. Elles permettront notamment la création d’opportunités professionnelles, en renforçant les capacités d’accueil et en améliorant la qualité des formations dans les métiers de l’artisanat de service, un secteur au rôle fondamental dans la création d’emplois durables, la lutte contre la précarité et la dynamisation des économies locales.
La première convention porte sur l’extension et la réhabilitation de l’Institut de Rabat, à travers la création de trois nouvelles filières de formation dans l'artisanat de service, pour des secteurs industriels tels que le froid et la climatisation, le photovoltaïque et l’électricité automobile. La seconde concerne la mise à niveau et la réhabilitation de celui de Fès, avec la création de nouveaux ateliers spécialisés répondant à une demande forte des opérateurs privés de la région. Elles ont été paraphées par Inge Gärke, directrice générale du programme IFE, Abdelrahim Zemzami, président de la Chambre de l’artisanat de la région Rabat-Salé-Kénitra, et Naji Fakhkhari, président de la Chambre de l’artisanat de la région Fès-Meknès.
Le secrétaire d’État chargé de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, Lahcen Saâdi, a indiqué que la demande dans le secteur l’artisanat de service et l’intérêt des jeunes pour ces formations imposent une responsabilité collective, qui consiste à repenser la formation professionnelle dans les métiers de l’artisanat de manière globale, et à adapter les programmes aux réalités des régions et aux exigences du marché de l’emploi. Il a également affirmé que les centres de formation bénéficieront d’une attention particulière en matière d’emploi et de lutte contre le chômage. Ces efforts ambitionnent la création d'opportunités d'emploi, et la pérennité des métiers traditionnels, a-t-il ajouté.
Pour le programme IFE, Gärke a précisé qu'il a alloué un financement de 1,51 million d’euros pour l’Institut de Rabat et 1,02 million d’euros pour celui de Fès. De son côté, Zemzami a souligné la volonté commune de faire évoluer le système de formation professionnelle, pour réussir à accompagner les mutations mondiales dans les domaines des technologies vertes, de la mobilité durable et des énergies renouvelables.
Fakhkhari a, quant à lui, mis en avant les retombées directes de l’accord sur le secteur de la formation dans la région Fès-Meknès, en estimant qu’il permettra de créer de l’emploi, de soutenir les jeunes entreprises et d’apporter de nouvelles compétences au secteur. Le chef de la division de la coopération au développement auprès de l’ambassade d’Allemagne à Rabat, Sebastian Wilde, a indiqué que ces projets s’inscrivent dans le cadre de l’initiative spéciale du gouvernement allemand « Emploi décent pour une transition juste ».
©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.
-
09.07Aérien
-
-
08.07Infrastructures sportives
-
08.07
-
08.07Infrastructures sportives