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20.07.2022 à 15 H 17 • Mis à jour le 20.07.2022 à 15 H 17 • Temps de lecture : 2 minutes
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Investissement

Africa 50: l’Afrique doit chercher à combler son déficit de financement

Malgré une hausse des financements de la Banque africaine de développement (BAD), « l’Afrique a encore besoin de 68 à 108 milliards de dollars chaque année pour construire de meilleures infrastructures », a-t-on fait savoir à l'assemblée générale des actionnaires d'Africa 50, qui s'est tenue ce mardi à Marrakech, rapporte le média économique américain Quartz.


Dans ce sens, le président du conseil d'administration d'Africa 50 et PDG de la BAD, Akinwumi Adesina, a déclaré que « les fonds publics ne seront pas suffisants en ces temps difficiles. Nous devons rechercher des capitaux supplémentaires auprès des partenaires au développement, du secteur privé et des investisseurs institutionnels ».


Au cours des sept dernières années, la BAD a investi 44 milliards de dollars dans les infrastructures africaines, tandis qu'Africa 50 a injecté cinq milliards de dollars au cours des six dernières années. Toutefois, de nombreux pays ont encore des réseaux routiers et ferroviaires médiocres, aucun accès à l'eau potable, une électricité intermittente et une faible pénétration d'Internet, fait-on savoir.


De son côté, Alain Ebobisse, PDG d'Africa 50, a fait remarquer que l’Afrique n'a pas touché suffisamment de capitaux institutionnels à un moment où le changement climatique détruit les infrastructures.


Dans ce sens, « l'Alliance de la BAD pour les infrastructures vertes en Afrique collabore avec Africa 50 pour lever 500 millions de dollars de capitaux en phase de démarrage pour le développement de projets visant à générer des opportunités commerciales d'une valeur de 10 milliards de dollars, mais d'énormes obstacles nous attendent », poursuit le PDG d'Africa 50.

 

« Alors que l'Afrique a le potentiel de produire 11 térawatts d'énergie solaire, 350 gigawatts d'hydroélectricité, 110 gigawatts d'énergie éolienne et 15 gigawatts d'énergie géothermique, 770 millions d'Africains n'ont pas eu accès à l'électricité en 2019 », selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).


Par ailleurs, l'insécurité de l'eau nuit au continent, avec au moins 400 millions de personnes qui luttent pour trouver de l'eau potable. Seulement environ 31 km par 100 km2 de terres de routes africaines sont pavés par rapport à 134 km dans d'autres régions à faible revenu. Les routes dans les villes sont également en mauvais état, lit-on.


Enfin, la Banque mondiale estime que pour que l'Afrique parvienne à une connectivité universelle d'ici 2030, un investissement  de 100 milliards de dollars est nécessaire. Pour leur part, IFC et Google, considèrent qu'un investissement approprié dans l'infrastructure Internet de l'Afrique pourrait ajouter 180 milliards de dollars au PIB du continent d'ici 2025, rapporte la même source.

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