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30.07.2020 à 20 H 27 • Mis à jour le 30.07.2020 à 20 H 27 • Temps de lecture : 3 minutes
Par
Bank Al Maghrib

Aggravation du déficit commercial à plus de 209 MMDH en 2019

Le déficit commercial a enregistré en 2019 une aggravation de 3,2 milliards de dirhams (MMDH) à 209,2 MMDH, indique Bank Al-Maghrib (BAM).


Les importations se sont accrues de 9,8 MMDH et les exportations de 6,6 MMDH, précise la Banque centrale dans son rapport annuel sur la situation économique, monétaire et financière au titre de l'exercice 2019, présenté, mercredi, devant SM le Roi Mohammed VI, par le Wali Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri.


En conséquence, le taux de couverture s'est amélioré de 0,2 point de pourcentage à 57,4 %, ajoute BAM.


Au niveau des importations, les acquisitions de biens d’équipement ont connu une hausse de 5,6 % à 127 MMDH, portée principalement par la progression de 66,4 % à 8 MMDH de celles "d'avions et autres véhicules aériens ou spatiaux", fait savoir le rapport. De même , les achats de demi-produits se sont accrus de 4,7 % à 104,5 MMDH, avec des expansions de 63 % à 4,1 MMDH des "demi-produits en fer ou en aciers non alliés", de 4,5 % à 14,4 MMDH pour les "matières plastiques" et de 22,6 % à 4,4 MMDH pour les "fils, barres, et profilés en fer ou en aciers".


Pour leur part, les importations de produits finis de consommation ont affiché une augmentation de 4,2 % à 113,1 MMDH, tirée notamment par celle des achats de "parties et pièces pour voitures et véhicules de tourisme" de 6,7 % à 18,8 MMDH, relève la même source, notant que pour les produits alimentaires, les approvisionnements ont atteint 47,8 MMDH, contre 45,8 MMDH, résultat essentiellement du renchérissement du blé et de l’accroissement des quantités importées de sucre et d’aliments de bétail. En revanche, la facture énergétique s'est allégée de 7,2 % à 76,3 MMDH, souligne le rapport, expliquant cette évolution par la forte diminution des importations d’électricité qui sont revenues d’une année à l’autre de 2,3 MMDH à 149 millions de dirhams (MDH), suite au renforcement des capacités de production nationale. Cette évolution reflète également des replis de 6,6 % des achats de "gas-oils et fuel-oils" et de 9,9 % de ceux du "gaz de pétrole et autres hydrocarbures", en lien avec le reflux des cours sur les marchés internationaux, ajoute le rapport.


En parallèle, l'augmentation de la production de la centrale thermique à charbon de Safi s’est traduite par une hausse de 5 % à 9,1 MMDH des acquisitions des "houilles crues, agglomérées et coke", en dépit de la baisse de leur prix à l’import de 8,4 %, fait remarquer la banque centrale.


S'agissant de l'automobile, premier secteur à l’export, il a continué d’afficher de bonnes performances au niveau des segments du câblage et de "l’intérieur véhicules et sièges" avec des progressions de 8,9 % à 32 MMDH et de 14,2 % à 4,8 MMDH. "A l’inverse, et pour la première fois depuis l’entrée en activité de l’usine Renault Tanger en 2012, les expéditions de la construction automobile ont baissé de 1,3 % à 33,8 MMDH, malgré une amélioration de 3 % du nombre de véhicules exportés à 367.000 et un élargissement du marché à 82 pays contre 77 en 2018", souligne BAM. Le rapport fait en outre savoir que les exportations du secteur agricole et agro-alimentaire ont augmenté de 4,1 % à 60,8 MMDH, tirée principalement par celle de 9,1 % à 26 MMDH des produits agricoles, relevant, dans le même sens, que le "dynamisme à l’export du secteur de l’aéronautique s’est poursuivi, avec une augmentation de 7,3 % à 15,8 MMDH".


Quant aux expéditions du secteur de l’électronique, elles ont diminué de 3,1 % à 8,7 MMDH. Celles du "Textile et Cuir" ont reculé de 2,3 % à 37 MMDH, avec principalement des replis de 2,1 % des ventes des "vêtements confectionnés", de 2,4 % pour les "articles de bonneterie" et de 7,1 % pour les "chaussures".


Concernant les phosphates et dérivés, les exportations ont régressé de 5,9 % à 48,9 MMDH. Selon le rapport, le reflux des cours internationaux a induit une baisse des ventes de 6 % à 28,1 MMDH pour les engrais et de 2 % à 13,6 MMDH pour l’acide phosphorique, alors que celles des phosphates bruts ont, pour leur part, reculé de 15,6 % en volume et de 11,9 % en valeur à 7,3 MMDH.

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