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18.10.2022 à 16 H 43 • Mis à jour le 18.10.2022 à 16 H 45 • Temps de lecture : 3 minutes
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Climat

Bourita et Timmermans s’accordent sur le 1er « Partenariat Vert » de l’UE

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, a reçu ce mardi, le vice-président exécutif de la Commission européenne, Frans Timmermans, apprend-on. À cette occasion, un mémorandum d'entente sur l'établissement d'un « Partenariat Vert  » entre le Maroc et l'Union européenne (UE) a été signé ce mardi à Rabat.


Dans le détail, les objectifs globaux de cette coopération se présentent comme suit « permettre au Maroc et l'UE de devenir des économies sobres en carbone, assurer la sécurité de leurs approvisionnements énergétiques... », « renforcer la coopération pour en faire un levier de développement durable mutuellement bénéfique qui favorise l'émergence d'opportunités économiques et sociales », ou encore « développer une collaboration étroite avec les autres acteurs internationaux dans les domaines du changement climatique, de la protection de l'environnement, de l'énergie verte, de l'économie verte et bleue, pour encourager les partenaires à s'engager davantage pour atteindre, entre autres, les objectifs de l'accord de Paris ». 


Il est également question de « renforcer la concertation et la coordination précoces des politiques en matière d'énergie, de changement climatique, de transition énergétique, de protection de l'environnement et d'économie verte et bleue aux niveaux bilatéral, régional et multilatéral ».


Enfin, le « Partenariat Vert  » vise à « favoriser la prise en compte des intérêts, priorités et préoccupations de chacune des parties lors de l'élaboration de leurs politiques respectives », « sensibiliser les citoyens et encourager la contribution des différents acteurs face aux défis climatiques et environnementaux », en plus de « renforcer l'implication du secteur privé et bailleurs de fonds européens ».


Ces objectifs pourront être atteints en assurant une bonne transition énergétique et décarbonation de l'économie marocaine. Cela sera rendu possible à travers certains axes, notamment l'intégration des marchés électriques marocain et européen, le renforcement des interconnexions électriques, ainsi que la réforme et convergence des cadres réglementaires.


Dans une allocution qui a suivi cette signature, Timmermans a rappelé que le monde est confronté à « une crise climatique, une crise énergétique et une crise alimentaire, souvent causées par des tensions géopolitiques qui ne sont pas de notre création mais on a subi les conséquences ».


Cette signature « est le coup d’envoi d’un développement qui enchainera toute l’Europe et toute l’Afrique. Le début est ici, car le Maroc est en une excellente position pour montrer que ça peut fonctionner et pour montrer au peuple marocain que le choix qu’a fait le roi Mohammed VI pour aller dans cette direction est dans l’intérêt de tout le monde et pour l’intérêt du pays », a ajouté Timmermans.


Pour Bourita, cette nouvelle coopération Maroc-UE sera « un outil tout aussi pionnier, qui cherchera moins à rester unique dans le bassin méditerranéen, qu’à y faire des émules. Un outil tout aussi adaptatif, qui saura s’ajuster aux mutations d’une conjoncture où les interdépendances entre le Maroc et l’UE n’ont jamais été aussi prégnantes. Et un outil tout aussi productif, qui trouvera les ressources pour ériger la relation Maroc-UE en un espace d’action stratégique de nature globale », a-t-il déclaré à cette occasion.


Pour rappel, Aziz Akhannouch, chef du gouvernement, a reçu Timmermans plus tôt ce mardi. Le vice-président de la Commission européenne est en visite de travail au Royaume jusqu'à mercredi, dans le but de signer ce partenariat, établi en juin 2021.

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