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29.12.2020 à 12 H 13 • Mis à jour le 29.12.2020 à 12 H 13 • Temps de lecture : 1 minutes
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Disparition

Décès de David Shomron, ex-chef du bureau du Mossad à Rabat

Le journaliste et spécialiste de l’establishment sécuritaire israélien Yossi Melman a rapporté ce dimanche la disparition de David Shomron, ex-haut responsable du Mossad, à l’âge de 96 ans. Né à Istanbul de parents russes, il fut l’un des premiers agents du renseignement extérieur hébreu à établir des contacts avec des officiels marocains, au début des années 60.


En 1963, « Hassan II […] craignait un complot de la part du président égyptien Nasser visant à l’assassiner en raison de sa politique pro-occidentale. Hassan II veut que le Mossad se charge de sa sécurité personnelle », raconte l’historien israélien Michael Bar-Zohar dans « Mossad, les grandes opérations ».


C’est ainsi que Shomron rencontre Mohamed Oufkir et Ahmed Dlimi à Rabat. « Le Mossad et le service secret marocain établiront des relations étroites et des bureaux permanents dans les deux pays. Le Mossad entraînera les services secrets marocains alors que le Maroc garantira une couverture infaillible aux agents du Mossad, partout dans le monde », poursuit Bar-Zohar. Justement, ce sera Shomron qui sera le premier à être nommé à la tête de la station du Mossad à Rabat, pendant deux ans, raconte-t-il sur la page Facebook de son livre, « Global Conspiracy ».


Dans l’affaire Ben Barka, dans laquelle l’implication du Mossad dans sa disparition à Paris en 1965 est souvent relatée, l’historien Ygal Bin-Nun avait recueilli le témoignage de Shomron lors d'entretiens menés en Israël entre 1998 et 2003. D’après le récit rapporté par Bin-Nun, Dlimi avoua à Shomron que Mehdi Ben Barka est mort dans ses bras. Selon Shomron : « Dlimi immergeait la tête de sa victime dans l’eau d’une baignoire et pour voir s’il respirait encore il lui pinçait les fesses. Si ses muscles se raidissaient, il fallait sortir sa tête de l’eau. Au bout d’un moment, la tête de Ben Barka resta trop longtemps dans l’eau sans respirer et il mourut asphyxié ».


Selon Shomron, Dlimi n’a utilisé ni les revolvers et ni d’autres objets que lui avait fournit le Mossad à sa demande. Il avait précisé que la mort de Ben Barka n’est que le résultat d’un excès de zèle de la part de Dlimi et que Oufkir n’avait aucun rôle dans cette affaire, a rapporté Bin-Nun.

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