Dialogue social: la session d’avril 2025 lancée, cap sur la réforme de la retraite

C’est reparti pour un nouveau round de dialogue social. Ce mardi, le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a présidé des rencontres séparées avec les centrales syndicales, maquant le lancement de la session d’avril 2025. Menées en présence des ministres concernés, ces rencontres, indique un communiqué du département d’Akhannouch, ont été « fructueuses » et « marquées par un esprit positif et un dialogue responsable et constructif ».
Les réunions ont démarré avec une délégation de l’Union marocaine du travail (UMT), conduite par son secrétaire général (SG) Miloudi Moukharik, suivie par une rencontre avec une délégation de l’Union générale des travailleurs au Maroc (UGTM), conduite par son SG Enaam Mayara, ainsi qu’avec une délégation de la Confédération démocratique du travail (CDT) conduite par son premier vice-secrétaire général Khalid Alami Lahouir. Une rencontre avec une délégation de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), conduite par le président de la confédération Chakib Alj a également été tenue.
Lors de ces rencontres, qui s’inscrivent dans le cadre de l’institutionnalisation du dialogue social, l’accent a été mis sur l’engagement du gouvernement à ouvrir les dossiers des catégories. Le débat a également porté sur les dossiers relatifs au secteur des collectivités territoriales qui seront inscrits à l’ordre du jour de cette session dans la perspective de parvenir à des solutions dans les meilleurs délais, conformément au souhait des partenaires sociaux.
L’Exécutif a par la même occasion réitéré l’engagement de poursuivre l’approche participative adoptée dès le début du mandat gouvernemental avec les partenaires sociaux, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre de certains chantiers et réformes, comme la réforme des régimes de retraite. Cette session de dialogue social a par ailleurs permis d’évoquer la méthodologie relative à la réforme des retraites suite à l’accord d’avril 2022 qui avait stipulé une série de principes qui seront respectés, en plus de la redynamisation de la commission nationale chargée de la réforme des retraites.
Un ensemble de dossiers ont par ailleurs été abordés conformément aux attentes des partenaires sociaux et économiques, notamment l’amendement du code du travail.
Au cours de ces rencontres, l’accent a été mis sur le respect par le gouvernement de ses engagements relatifs à la mise en œuvre des accords signés avec les centrales syndicales à l’issue de la session d’avril 2024, principalement une augmentation générale des salaires dans le secteur public de 1 000 dirhams nets en deux tranches- la deuxième tranche devant être servie au mois de juillet prochain- au profit d’environ 1 million de fonctionnaires, en plus d’une révision à la baisse de l’impôt sur le revenu (IR) pour l’ensemble des fonctionnaires et salariés, qui atteint 400 dirhams pour les catégories à revenu moyen, mais aussi la revalorisation du salaire minimum dans les secteurs de l’industrie, du commerce et des professions libérales (SMIG), ainsi que dans le secteur de l’agriculture (SMAG) d’une part nouvelle de 10 %.
Les discussions ont également porté sur le parachèvement de la mise en œuvre des engagements restants à caractère social, au traitement des défis inhérents aux conventions collectives.
À l’issue de ces rencontres, le chef du gouvernement a salué la solidité des liens qui unissent le gouvernement à l’ensemble de ses partenaires sociaux et économiques, loin de tout caractère saisonnier. Il a en outre rappelé à cet égard que le gouvernement est parvenu, aux côtés de ses partenaires sociaux et économiques, à conclure des accords sociaux sans précédent, avec la signature dès la première moitié de l’actuel mandat de deux accords sociaux historiques, en droite ligne de la conviction gouvernementale que le dialogue social constitue une option stratégique pour améliorer le pouvoir d’achat des citoyens.
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