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21.08.2022 à 17 H 49 • Mis à jour le 21.08.2022 à 18 H 17 • Temps de lecture : 1 minutes
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Diplomatie

Discours royal: le Polisario s’arc-boute sur l’option référendaire au Sahara

Le Front Polisario a publié un communiqué ce dimanche, en réponse au discours du roi Mohammed VI.


Dans son allocution, le Souverain a appelé les pays alliés, traditionnels et nouveaux à définir leur position avec clarté concernant ce conflit que Rabat juge artificiel et régional.


« Le Sahara occidental reste l'un des 17 territoires non autonomes en attente de décolonisation et, par conséquent, l'Espagne reste la puissance administrante de la dernière colonie d'Afrique », estime le communiqué, signé par Abdulah Arabi, délégué du Polisario en Espagne, pays qui s'est rangé dans le camps du Maroc considérant sa proposition, datant de 2007, d'offrir une autonomie au territoire, comme la seule viable et crédible.


Pour l'entité séparatiste soutenue par le régime d'Alger, « l'Espagne doit assumer la clarté et la force du droit international en ce qui concerne la question du Sahara occidental, mais malheureusement, elle a choisi d'ignorer et de ne pas tenir compte des dispositions du droit international et de la légalité internationale ». 


Et d'estimer, à contrario de l'Espagne, des Etats-Unis, et de nombre de pays influents sur la scène internationale que la présence du Maroc dans le territoire du Sahara occidental est qualifié d' « occupation », invoquant une résolution de l'Assemblée générale des Nations unies, datant de 1979. Une résolution que la realpolitik des puissances concernées par le conflit estime cependant comme obsolète.


Enfin, le Polisario affirme qu' « aucun pays au monde ne peut changer la nature juridique du Sahara occidental tant que le peuple sahraoui ne s'est pas prononcé par le biais d'un référendum sur l'autodétermination tel que stipulé et exigé par les résolutions des Nations Unies ».


« Toute position contraire au droit international » complique encore plus la situation «  et supprime toute possibilité de paix et de stabilité dans une région d'une importance vitale pour l'Europe et l'Espagne », conclut le communiqué du Polisario qui évacue l'évolution du dossier au Conseil de sécurité des Nations Unies où ni l'option référendaire, ni celle d'une indépendance octroyée pour ce territoire n'est plus concrètement d'actualité.

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