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07.01.2018 à 22 H 31 • Mis à jour le 07.01.2018 à 22 H 35 • Temps de lecture : 3 minutes
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Volte-face

Donald Trump prêt à discuter avec Kim Jong-Un

« Je crois toujours aux discussions », a déclaré le locataire de la Maison Blanche depuis la résidence présidentielle de Camp David, interrogé sur la possibilité d'un échange téléphonique avec le leader nord-coréen

Donald Trump tend désormais la main à Kim Jong-Un. Lors d'un entretien avec la presse, le milliardaire a salué les signes de détente entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, avant de se dire prêt à discuter avec le leader nord-coréen.


Cette déclaration de Donald Trump tranche avec sa rhétorique volontiers belliqueuse à l'égard de Kim Jong-Un, avec lequel il a engagé ces derniers mois une joute verbale au fil des tests nord-coréens de missiles et de charges nucléaires.


« Je crois toujours aux discussions », a déclaré le locataire de la Maison Blanche depuis la résidence présidentielle de Camp David, interrogé sur la possibilité d'un échange téléphonique avec le leader nord-coréen. « Je le ferais bien sûr, je n'ai aucun problème avec ça », a-t-il ajouté, tout en soulignant que cela ne pourrait se faire sans conditions préalables.


Donald Trump a salué les récents signes de détente dans la péninsule coréenne, où les athlètes nord-coréens participeront « vraisemblablement » aux JO d'hiver chez leurs voisins du Sud.


« J'adorerais les voir aller au-delà des JO », a-t-il déclaré au sujet des discussions intercoréennes à venir. « Je veux vraiment que cela marche entre les deux pays, j'aimerais les voir participer aux Jeux olympiques et les choses pourraient peut-être continuer à partir de là », a-t-il expliqué.


Le représentant nord-coréen au Comité international olympique (CIO), Chang Ung, avait annoncé, samedi, que la Corée du Nord « participerait vraisemblablement » aux Jeux olympiques qui se tiendront à Pyeongchang du 9 au 25 février, selon des propos relayés par l'agence de presse japonaise Kyodo.


Les déclarations du responsable nord-coréen sont le prolongement des signaux allant dans le sens d'une amorce d'apaisement, après des mois d'escalade et de rhétorique menaçante entre Pyongyang et Washington.


Séoul et Pyongyang se sont en outre mis d'accord pour tenir des discussions, mardi à Panmunjom, le village frontalier où fut signé le cessez-le-feu de la guerre de Corée (1950-53). Il s'agira des premiers pourparlers depuis décembre 2015.


Washington et Séoul ont convenu également de reporter après les Jeux olympiques leurs manœuvres militaires annuelles qui suscitent à chaque fois des crispations dans la péninsule.


Cependant, l’arrêt des essais nucléaires nord-coréens est la première condition préalable avant que les États-Unis acceptent de discuter avec le régime de Pyongyang, a affirmé ce dimanche l’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley.


Les Nord-Coréens « doivent arrêter leurs essais. Ils doivent être d’accord pour parler de l’interdiction de leurs armes nucléaires », avant toute discussion, a-t-elle expliqué lors d’une interview sur ABC News, soulignant que l’arrêt des essais nucléaires devrait durer « une période suffisamment longue » avant que les négociations puissent passer à « la phase suivante ».


« Cela ne va pas se faire du jour au lendemain », a souligné Haley. Donald Trump a indiqué que « nous pourrions parler à un moment avec la Corée du Nord, mais beaucoup de choses doivent se passer avant », a-t-elle ajouté.


Le président américain Donald Trump avait indiqué la veille qu’il était prêt à s’entretenir avec le leader nord-coréen Kim Jong-Un, alors que de timides espoirs d’une détente entre les deux Corées sont apparus depuis la fin de semaine après des mois d’escalade et de rhétorique menaçante entre Pyongyang et Washington.


La Corée du Nord a procédé ces derniers mois à plusieurs lancements de missiles et en septembre à un sixième test nucléaire, le plus puissant à ce jour. Dans son message de Nouvel An, Kim Jong-Un a assuré que Pyongyang avait atteint son but, accéder au statut d’État nucléaire.


Nikki Haley a défendu les déclarations fortes du président Trump, qui avaient contribué à l’escalade des tensions avec Pyongyang. Trump avait notamment menacé de « détruire totalement » la Corée du Nord en cas d’attaque contre l’Amérique ou ses alliés.


« Il est très important que nous ne le laissions pas devenir si arrogant qu’il ne réalise pas ce qui arriverait réellement s’il lançait une guerre nucléaire », a-t-elle dit, en évoquant Kim Jong-Un.


L’ambassadrice américaine aux Nations unies a également salué les prochaines discussions Intercoréennes consacrées à une participation de la Corée du Nord aux jeux Olympiques d’hiver, qui débutent le 9 février à Pyeongchang, en Corée du Sud, estimant que « c’est bon pour les États-Unis qu’elles (les deux Corées) reprennent les discussions ».

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