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05.11.2022 à 13 H 36 • Mis à jour le 05.11.2022 à 18 H 27 • Temps de lecture : 2 minutes
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Économie

Fitch confirme la note « BB+» du Maroc, un resserrement monétaire attendu de la part de BAM

Dans une note publié ce vendredi l'agence Fitch Ratins confirme la notation « BB+» du Maroc avec perspectives stables. On s'attend par ailleurs à un resserrement monétaire de la part de Bank Al-Maghrib

Dans une note diffusée ce 4 novembre, l'agence de notation Fitch Ratings confirme la note souveraine du Maroc « BB+ » avec perspectives stables.


Le document publié fait état d'un ralentissement de la croissance. « Alors que le Maroc est confronté à la pire sécheresse depuis des décennies, Fitch s'attend à ce que la croissance économique ralentisse à 1,1 % en 2022 en raison de la forte contraction de la production agricole, de l'inflation affectant la consommation et de l'environnement international défavorable en termes de prix des matières premières et de hausse des taux d'intérêt », fait-on savoir.


On souligne cependant que « le tourisme se redresse fortement et les secteurs manufacturiers continuent d'afficher de solides performances. Nous estimons que les perspectives de croissance pour 2023 resteront difficiles pour le Maroc en raison de notre anticipation d'une récession dans la zone euro (-0,1 %), affaiblissant les perspectives d'exportations », poursuit Fitch. Celle-ci prévoit « une croissance de 2,8 % en 2023 avec la reprise de l'agriculture, avant de passer à 3,2 % en 2024, reflétant la détente des prix de l'alimentation et de l'énergie et le rebond des secteurs industriels et du tourisme ».


« Les perspectives de croissance dépendent de la normalisation de l'agriculture et du niveau des précipitations, et les risques à la baisse découlent d'une guerre prolongée en Ukraine, du maintien des prix élevés de l'énergie et des perturbations de l'approvisionnement, de l'érosion du pouvoir d'achat des ménages et d'un ralentissement économique prolongé chez les partenaires commerciaux du Maroc », ajoute la note.


« Les perspectives de croissance dépendent de la normalisation de l'agriculture et du niveau des précipitations, et les risques à la baisse découlent d'une guerre prolongée en Ukraine, du maintien des prix élevés de l'énergie et des perturbations de l'approvisionnement, de l'érosion du pouvoir d'achat des ménages et d'un ralentissement économique prolongé chez les partenaires commerciaux du Maroc », retient-on..


S'agissant de Bank Al-Maghrib (BAM), Fitch déclare « s'attendre à ce que BAM continue de resserrer sa politique monétaire pour ancrer les anticipations d'inflation et suivre le cycle de resserrement de la BCE et de la Fed ».


Pour ce qui concerne le déficit budgétaire, la note rappelle que le projet de loi finances 2023 prévoit un déficit budgétaire de 4,5 % en 2023. « Cependant, nous prévoyons que le déficit se creusera temporairement en 2023 pour atteindre 5,0 % du PIB, la croissance des revenus ralentissant en raison de la normalisation des prix du phosphate et de la décélération des activités industrielles et touristiques », relève-t-on. De son côté, le gouvernement table sur un déficit de 4,5 %.


Enfin, pour la dette publique, Fitch affirme s'attendre à ce qu'elle représente 73,3 % du PIB en 2023, contre 68,9 % en 2021.

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