Hirak: 1 100 km de trajet,10 minutes au parloir, le calvaire des familles

Les familles des détenus du Hirak incarcérés à la prison de Oukacha dans l’attente de leur jugement vivent le calvaire. Elles doivent parcourir près de 1 100 kilomètres de trajet aller-retour entre Al Hoceima, lieu de leur résidence et Casablanca. Exténuées, et n’ayant pour la plupart que peu de ressources pour s’assurer d’un logement provisoire dans la capitale économique, celles-ci sont obligées de se reposer à même le sol en attendant la visite de leurs proches qui ne dure qu’une dizaine de minutes. “Une brimade supplémentaire” , dénoncée par la défense après celle de l’interdiction de converser avec les prisonniers en dialecte tarifit. Ces familles ont adressé dans ce sens une supplique à Driss El Yazami, président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH).
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