Huit personnes arrêtées à Fès pour trafic de médicaments et avortements clandestins

Image d’illustration. Des médicaments utilisés pour induire l’avortement saisis. Crédit: DGSN.

La brigade de la police judiciaire de Fès a déféré vendredi dernier huit personnes, dont une infirmière et un  employé d’une herboristerie, devant le ministère public, pour leur implication présumée dans la distribution illégale de médicaments et la facilitation d’avortements non autorisés.

Selon un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), l'une des mis en cause a été interpellée en flagrant délit, en possession de 50 comprimés médicaux destinés à induire un avortement. Les investigations ont permis d’établir son rôle dans la fourniture de ces médicaments, utilisés à des fins illicites, à une infirmière travaillant dans l’un des centres de santé de la ville.

Les perquisitions menées à l'adresse de la seconde suspecte, ont permis la saisie de 49 comprimés médicaux supplémentaires, des équipements et médicaments utilisés pour l’avortement, des certificats médicaux, ainsi que des tests de grossesse. Des sommes d'argent suspectées de provenir de ces activités ont également été saisies, ajoute la même source.

Les investigations ont conduit à l’arrestation des autres personnes impliquées dans cette affaire, qui ont été soumises à des enquêtes judiciaires sous la supervision du procureur compétent, afin d’établir la totalité des faits criminels qui leur sont reprochés.

Deux des suspects ont été placés en détention provisoire en attendant leur jugement, tandis que les autres sont sous contrôle judiciaire, conclut le communiqué.

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