S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
En continu
Les dernières informations en temps réel

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Découvrez l'offre de lancement du Desk

60 DH
1 mois
Découvrir les offres
13.06.2020 à 16 H 13 • Mis à jour le 13.06.2020 à 16 H 13 • Temps de lecture : 1 minutes
Par
Révélations

Ilyas Tahiri,18 ans, le George Floyd marocain tué en 2019 en Espagne

L’affaire remonte à bientôt un an, mais de nouvelles révélations prouvent que le jeune Marocain Ilyas Tahiri, 18 ans , hébergé dans un centre privé pour mineurs à Almeira dans le sud de l’Espagne, a trouvé la mort étouffé par plusieurs gardes de sécurité.


La vidéo publiée mardi 9 juin par le site du quotidien espagnol El País montre sans équivoque possible que Tahiri est décédé non pas asphyxié par une seule personne, mais, « par six personnes – un responsable du centre et cinq gardes de sécurité ».

 

La violence inouïe de leur intervention a fait réagir nombre d’internautes qui ont immédiatement fait le parallèle avec George Floyd, l’Américain noir tué par un policier blanc, provoquant une vague de manifestations aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde.


En janvier dernier, la juge d’instruction chargée de l’affaire avait conclu à un « décès brusque accidentel » et avait prononcé un non-lieu. Depuis, la famille du jeune homme a déposé un recours, encore à l’étude.


Selon la version officielle, Tahiri, « un enfant difficile qui était déjà passé par plusieurs centres d’accueil pour mineurs » a dû être maîtrisé par les gardes de sécurité du centre, apparemment après une tentative de suicide.


Sauf que l’intervention a été totalement disproportionnée et surtout « hors protocole », ce que révèlent les images de la caméra de vidéosurveillance diffusées dans leur intégralité (la scène dure treize minutes) par El País qui commente : « On voit [ces] six personnes emmener le jeune – menotté les mains dans le dos – dans une petite pièce, elles le placent à plat ventre sur un petit lit et lui attachent pieds, mains et torse, et l’immobilisent simultanément en pesant sur lui, qui était sur le ventre pendant tout ce temps ».


« Quand on regarde la vidéo en entier, poursuit le quotidien, on n’observe aucune résistance du jeune à aucun moment. Mais ce qu’on voit, c’est que l’un des agents de sécurité du centre – une fois que le garçon est à plat ventre et maîtrisé sur le lit – place son genou près de la tête et appuie de tout de son poids ».

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite
Par
Revenir au direct