Israël mène des « frappes préventives » contre l’Iran, un site nucléaire visé

Nuit mouvementée au Moyen-Orient. Pendant plusieurs heures, Israël a mené une série d'attaques contre l'Iran, éliminant aussi bien des personnalités-clés du régime de Téhéran que neutralisant des installations militaires et nucléaires. D'après les informations communiquées, Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution, figure parmi les victimes de l'attaque, ainsi que d'autres dignitaires du système militaire iranien.
La principale unité d'enrichissement d'uranium en Iran, à Natanz, a aussi été ciblée par Israël. « Trois sites militaires dans la province d’Azerbaïdjan de l’Est ont été attaqués par le régime sioniste » rapporte la télévision d’État iranienne. « Nous avons mené de premières frappes couronnées de succès et, avec l’aide de Dieu, nous allons accomplir bien plus encore », a commenté pour sa part le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, dans une allocution télévisée. L’état-major iranien a averti qu’une réponse militaire a promis une réponse inévitable, alors que les Etats-Unis ont d'ores et déjà annoncé qu'Israël avait le droit de se défendre.
Dans la soirée du 12 au 13 juin, le ministre israélien de la Défense avait annoncé l'instauration d'un Etat d'urgence, en raison de probables attaques de l'Iran. Une alerte émise qui a été aussitôt accompagnée d'attaques menées par Israël contre l'Iran, qualifiées par Tel Aviv de « frappes préventives ».
Les médias américains avaient déjà prédit l'attaque, plus tôt dans la journée, en soulignant qu'Israël préparait une opération contre l'Iran. L'action de Tel Aviv survient alors que Washington et Téhéran négocient le programme nucléaire iranien. Les négociations ont été marquées par des tensions, notamment autour de la question de l'enrichissement de l'uranium et la levée des sanctions.
Un sixième cycle de pourparlers est prévu ce 15 juin, dans le sultanat d'Oman. Au début du mois, les Américains avaient soumis à l'Iran une proposition d'accord, rapidement refusée par l'ayatollah Ali Khameini. Ce 11 juin, Washington a ordonné le départ du personnel non essentiel de l'ambassade américaine en Irak, ainsi que les Américains présents au Koweït et à Bahreïn. Une restriction des déplacements sur le territoire israélien pour les fonctionnaires américains a aussi été décidée.
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