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10.01.2022 à 09 H 34 • Mis à jour le 10.01.2022 à 09 H 34 • Temps de lecture : 1 minutes
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International

La CEDEAO applique une série de sanctions à l’encontre du Mali

La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) se sont réunis dimanche, à Accra. Une série de mesures a été décidée : fermer les frontières avec le Mali et mettre le pays sous embargo. Pour cause, le non-respect de l'échéance de février pour des élections ramenant les civils au pouvoir.


La réaction du Mali ne s’est pas faite attendre. Lundi, Bamako a rappelé ses ambassadeurs dans les pays de la CEDEAO et a fermé ses frontières terrestres et aériennes avec eux.


D’après le communiqué du gouvernement malien, le pays « déplore le caractère inhumain de ces mesures qui viennent affecter les populations déjà durement éprouvées par la crise sécuritaire et la crise sanitaire ».


En plus de l’embargo, les chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont décidé de couper les aides financières et de geler les avoirs du Mali à la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO).


Les autorités maliennes disent aujourd'hui ne pas être capables d'organiser des élections présidentielles et législatives à la date prévue, mettant en exergue l'insécurité persistante dans le pays. Elles affirment la nécessité de réformes préalables pour que les élections ne souffrent pas de contestations à l'instar des précédentes.

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