La demande de liberté provisoire du journaliste Omar Radi rejetée

La demande de liberté provisoire du journaliste Omar Radi, formulée par sa défense le 6 avril, a été rejetée ce jeudi, indique son comité de soutien sur sa page Facebook. Ce mardi, une première audience du procès a eu lieu en présence du journaliste Imad Stitou, également poursuivi complicité et de viol et attentat à la pudeur.
De son côté, les chefs d'accusation retenus contre Radi sont : « atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat en entretenant avec les agents d’une autorité étrangère des intelligences ayant pour l’objet ou ayant eu pour effet de nuire à la situation diplomatique du Maroc », « atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat en recevant d’une personne ou d’une organisation étrangère une rémunération pour activé ou une propagande de nature à porter atteinte à l’unité territoriale du Royaume et sa souveraineté » et « viol et attentat à la pudeur ». D'après la défense des deux journalistes, l'audience du procès a duré moins d'une heure, avant d'être reportée pour le 27 avril prochain.
À l'international, l'ONG Amnesty International a demandé la libération de Omar Radi, maintenu en détention provisoire depuis maintenant près de neuf mois. L'appel de Amnesty rejoint celui de plusieurs autres ONG (HRW, Middle East Democracy ou encore The Freedom Initiative) qui estiment que les autorités marocaines doivent accorder la liberté provisoire au journaliste, rappelant que la détention doit être l'exception et non la règle.
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