L’Algérie a extradé plus de 30 jeunes Marocains au poste-frontière de Zouj Bghal

Le 22 janvier, les autorités algériennes ont remis 34 jeunes hommes de nationalité marocaine, candidats à l’émigration, à travers le corridor terrestre Oujda-Maghnia, fait savoir l’Association marocaine d'aide aux migrants en situation vulnérable.
Les dossiers de ces jeunes Marocains, suivis par l’association, relevaient des fichiers de personnes disparues, de prisonniers et de détenus candidats à l’émigration.
L’extradition concernait les détenus marocains qui avaient purgé leur peine dans les prisons algériennes, précise l’association, tout en notant que certains d’entre eux étaient restés en détention administrative pendant plus de cinq mois. L’opération a eu lieu au poste-frontière de Zouj Bghal à Oujda et Colonel Lofit à Maghnia en Algérie.
« Selon les données dont dispose l'association, ces jeunes libérés proviennent des villes de Fès, Oujda, Taza, Taounate, Zaio, Touissite, Jerada, Taourirt, Rabat, El Kelâa des Sraghna, Midelt, Beni Mellal, Tétouan et Guercif », renseigne la même source.
L’association indique également qu’il reste encore des Marocains en détention administrative en attente d'expulsion. Elle rappelle que « ce processus se heurte encore à plusieurs difficultés techniques et procédurales », qu’elle tente de résoudre dans les forums internationaux, comme le Congrès mondial sur les disparitions forcées, des 15 et 16 janvier dernier à New York.
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