L’Algérie fustige les Comores pour l’ouverture de leur consulat à Laâyoune

L’Algérie a qualifié jeudi la décision du gouvernement des Comores d’ouvrir une représentation consulaire à Laâyoune, de « mesure d’une gravité exceptionnelle » qui « représente une violation du droit international », dans un communiqué rendu public jeudi par le ministère des Affaires étrangères et relayé par l’agence APS.
Pour l’Algérie la décision « constitue aussi un précédent inacceptable d’atteinte aux principes régissant le statut des territoires non-autonomes dont les peuples n’ont pas encore exercé leur droit à l’autodétermination conformément à la doctrine et à la pratique des Nations Unies et de l’Union Africaine, statut qui se saurait être remis en cause par une décision unilatérale tendant à entraver le processus de décolonisation en cours », souligne sa diplomatie.
« L’Algérie considère enfin, que la décision des autorités comoriennes est une atteinte grave aux principes de solidarité agissante qui doivent guider les relations entre les pays africains, s’agissant tout particulièrement de l’attachement et de la défense en toute circonstance des règles et principes figurant dans l’acte constitutif de l’Union Africaine », conclut le communiqué.
Peu de temps avant la diffusion de ce communiqué, le président Abdelmajid Tebboune, avait déclaré dans son premier discours que le dossier du « Sahara occidental est une question de décolonisation ».
Pour sa part, Nasser Bourita avait annoncé la veille depuis Laâyoune où il inaugurait le consulat comorien (voir photo) que quatre pays africains devraient suivre l’exemple des Comores et ouvrir à leur tour des représentations diplomatiques à Laâyoune et Dakhla.
-
24.01Espagne
-
-
22.01
-
21.01Ecotourisme
-
20.01
