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02.02.2022 à 18 H 53 • Mis à jour le 02.02.2022 à 18 H 53 • Temps de lecture : 2 minutes
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Surveillance

Le FBI reconnait avoir testé le logiciel-espion Pegasus

Le FBI a testé le logiciel espion Pegasus fabriqué par la société israélienne NSO Group pour une éventuelle utilisation dans des enquêtes criminelles, rapporte ce mercredi le Washington Post. La même précise que le FBI et la justice américaine mènent des enquêtes pour savoir s'il a été procédé à un piratage illégale de téléphones américains.


L'annonce fait suite aux révélations du New York Times Magazine, affirmant qu’à partir de 2019, le FBI avait versé des millions à la firme israélienne NSO, commercialisant le logiciel-espion, alors que le bureau envisageait de déployer l’outil de surveillance Pegasus aux États-Unis.


Le groupe NSO, qui a été sanctionné par le département américain du Commerce en novembre 2021, a fourni son logiciel espion au FBI, qui a testé le logiciel pendant des années avec l’intention de l’utiliser pour la surveillance nationale, jusqu’à ce que l’agence ait finalement décidé de ne pas déployer Pegasus, faisait-on savoir.


Selon le Washington Post, le FBI a confirmé qu'il avait testé le logiciel en question, mais a souligné qu'il n'avait jamais été utilisé. « Le FBI travaille avec diligence pour se tenir au courant des technologies émergentes,non seulement pour explorer une utilisation légale potentielle, mais aussi pour lutter contre le crime et pour protéger à la fois le peuple américain et nos libertés civiles », précise le FBI.


Comme le rapportait le New York Times Magazine, NSO avait proposé au FBI une solution de contournement et fait la démonstration d’un nouveau système, appelé Phantom, lors d’une présentation aux responsables à Washington. Le dernier système pourrait pirater n’importe quel numéro aux États-Unis que le FBI a décidé de cibler.


L’enquête ajoute qu’Israël a accordé une licence spéciale à NSO qui a permis à son système Phantom d’attaquer les numéros américains qui n’a été autorisée que pour un seul type de client : les agences gouvernementales américaines. Auparavant, Pegasus n’avait pas été autorisé par le gouvernement israélien à cibler des téléphones aux États-Unis


En novembre, le ministère de la Défense israélien a réduit de 102 à 37 la liste officielle des pays vers lesquels les cyberlogiciels espions des entreprises israéliennes pourraient être exportés, soit deux tiers du marché d’exportation des outils de surveillance. La dernière liste interdit aux sociétés de cyberlogiciels espions en Israël de faire des affaires avec certains pays qui étaient listés comme clients, comme le Maroc, le Mexique, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.


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