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25.08.2020 à 18 H 19 • Mis à jour le 25.08.2020 à 18 H 19 • Temps de lecture : 1 minutes
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Mauritanie

L’ex-chef d’Etat Mohamed Ould Abdel Aziz relâché mais restreint dans ses mouvements

L’ancien chef d’Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a été libéré le lundi 24 août 2020 des locaux de la police où il a été interrogé pendant une semaine sur des soupçons de corruption sous sa présidence, mais n’est plus totalement libre de ses mouvements, selon son avocat.


« Il n’a pas été inculpé mais son passeport qui lui a été pris lors de son arrestation ne lui a pas été rendu. Il a l’interdiction de quitter Nouakchott », a déclaré son avocat, Taghioullah Aïda. Son conseil précise qu’il n’y a pas d’autre condition que celle liée à la restriction de déplacement.


Selon son avocat, Aziz ne fait l’objet d’aucune mise en cause formelle mais « il a refusé de répondre aux policiers parce que, avec raison, il dit qu’il est un ancien président et de ce fait il jouit d’une immunité constitutionnelle ». Selon un communiqué publié dans la presse étrangère, cela fait plusieurs mois que les années de présidence de Mohamed Ould Abdel Aziz sont soumises à un examen soupçonneux.


En janvier, une commission d’enquête parlementaire a été constituée, avec pour mission de se pencher sur plusieurs dossiers. A savoir, la gestion des revenus pétroliers, vente de domaines de l’Etat, liquidation d’une société publique qui assurait l’approvisionnement du pays en denrées alimentaires ou encore activités d’une société chinoise de pêche.


L’ancien président qui a dirigé de 2008 à 2019 la Mauritanie, s’était rendu le 17 août 2020 au siège de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN, police mauritanienne), répondant à une convocation. Il devait répondre à de « fortes présomptions de mauvaise gouvernance et de détournements de biens publics », avait alors indiqué une source sécuritaire.

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