L’ONCF publie son deuxième rapport ESG et confirme son programme de décarbonation

Le TGV Al Boraq de l’ONCF. Crédit: ONCF

Fidèle à son engagement en faveur du développement durable, l’Office National des Chemins de Fer (ONCF) a rendu public son deuxième rapport annuel Environnemental, Social et Gouvernance (ESG). Ce document met en avant les progrès significatifs réalisés en 2024 dans un contexte marqué par une dynamique renforcée de résilience, de performance durable et une volonté affirmée d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2035.

Le train s’impose, par sa nature même, comme l’un des moyens de transport les plus respectueux de l’environnement. Il ne représente que 0,43 % des émissions nationales de gaz à effet de serre et seulement 1,9 % de celles émises par le secteur des transports, tout en jouant un rôle essentiel dans la mobilité des voyageurs et des marchandises. Cette performance environnementale résulte d’une série d’initiatives concrètes déployées par l’ONCF. L’Office a notamment accéléré sa transition énergétique, puisque désormais 90 % des trains électriques circulent à l’énergie verte. Cette dynamique s’est accompagnée d’un renforcement de la gestion efficiente des ressources, d’une amélioration de l’excellence opérationnelle et d’un développement soutenu de l’intermodalité pour fluidifier les déplacements.

Dans le cadre de cette stratégie globale, l’ONCF a adopté des systèmes d’éco-conduite et d’écoconception, en recourant également à des sources d’énergie alternatives, en particulier le photovoltaïque, pour l’alimentation des gares et des bâtiments. Par ailleurs, l’Office a entrepris une rationalisation des processus de production et de traitement des déchets, tout en structurant une approche d’économie circulaire. Plusieurs sites ont obtenu les certifications internationales ISO 14001 pour le management environnemental et ISO 50001 pour la performance énergétique, témoignant ainsi de la rigueur des démarches engagées.

En dépit d’une hausse significative de la fréquentation des trains, qui confirme leur rôle central dans les choix de mobilité des Marocains, l’ONCF a enregistré en 2024 des résultats historiques en matière de réduction de son empreinte carbone. Conformément aux standards internationaux, son bilan carbone révèle une réduction de 26 % des émissions de gaz à effet de serre, lesquelles se sont établies à environ 219 000 tonnes équivalent CO₂ contre 297 000 tonnes en 2023. Il est à noter que 34 % de ces émissions restent liées aux déplacements connexes, correspondant aux flux amont et aval des activités de l’Office.

Concernant les voyageurs, l’intensité carbone a connu une nette amélioration. Elle s’établit à 5,71 grammes de CO₂ par kilomètre parcouru par passager, contre 7,31 grammes précédemment. Avec 55,10 millions de passagers transportés en 2024, le train s’affirme ainsi comme un mode de transport particulièrement vertueux, émettant en moyenne vingt fois moins de CO₂ que la voiture. S’agissant du transport de marchandises, la tendance est également à la baisse. L’intensité carbone liée au fret s’établit désormais à 13,02 grammes de CO₂ par kilomètre et par tonne transportée, contre 23,37 grammes en 2023, soit une diminution de 10,35 grammes de CO₂.

La réduction globale des émissions de gaz à effet de serre, chiffrée à 77 830 tonnes de CO₂ évitées en 2024, illustre concrètement l’impact de ces efforts. Pour mieux en mesurer la portée, cette baisse équivaut aux émissions générées par 20 250 véhicules circulant quotidiennement sur l’autoroute Casablanca-Rabat. Elle correspond également à une année de chauffage domestique pour 10 900 foyers ou encore à l’absorption de CO₂ assurée par la plantation de 2 103 800 arbres.

Ces résultats, fruits d’une stratégie ambitieuse et cohérente, traduisent l’engagement ferme de l’ONCF en faveur de la transition écologique. Ils s’inscrivent pleinement dans la vision royale, qui érige le développement durable en levier essentiel de prospérité économique et sociale, au service des générations présentes et futures. En poursuivant sur cette trajectoire, l’ONCF confirme son rôle de locomotive nationale en matière de mobilité durable et sa contribution déterminante à l’effort collectif pour un avenir à faible empreinte carbone.

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