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27.03.2022 à 13 H 17 • Mis à jour le 27.03.2022 à 14 H 02 • Temps de lecture : 1 minutes
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Sahara

Maroc-Espagne: Albares face aux critiques pour avoir agi en solo

Les reproches continuent de s'abattre sur Pedro Sanchez, président du gouvernement espagnol mais aussi et surtout José Manuel Albares, ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération d'Espagne, suite au changement de position sur le différend au Sahara occidental.


Pour les médias espagnols, cette décision a été prise sans consulter les experts du ministère espagnol des Affaires étrangères qui traitent ce dossier depuis des décennies. L'objectif d'Albares était de « surmonter la crise avec le Maroc le plus rapidement possible », ont affirmé des sources diplomatiques au média espagnol El Independiente.


D'après des sources espagnoles consultées par Le Desk, le directeur du Maghreb au sein de la diplomatie ibérique n'a aussi pas été informé de ce sujet.


Cependant cette décision crée une nouvelle crise diplomatique avec l'Algérie, qui est un partenaire énergétique pour l'Espagne. Désormais, le gouvernement espagnol est divisé, certaines voix qualifiant cette décision d' « erreur » et affirmant que ni Albares ni Sanchez ne connaissent les tenants et aboutissants du dossier sur le Sahara occidental.


La lettre de Sanchez au roi Mohamed VI a été la goutte de trop pour le gouvernement espagnol. Elle été soumise à un « processus de consultation insuffisant », mené avec « obscurité ». Le corps diplomatique espagnol qualifie « d'humiliant » le fait que le Cabinet royal agisse en tant que porte-parole des Affaires étrangères espagnoles, fait-on savoir.

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